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La victoire aura été de courte durée pour Jean-Marc Kabund-a-Kabund. Déchu de son poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale, il avait obtenu la suspension de l’élection de son remplaçant, prévue ce vendredi. Mais l’Assemblée a annoncé son refus d’appliquer la décision, qualifiant de Conseil d’État de « juridiction politique ».
Le feuilleton n’en est plus à un rebondissement près. Après avoir été déchu avec pertes et fracas de son poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale, lundi 25 mai, au terme d’une séance qui avait vu les députés en venir aux mains, Jean-Marc Kabund-a-Kabund a pensé, pendant quelques heures, tenir une victoire d’étape de taille, mercredi soir.
Le Conseil d’État, que le président intérimaire de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, de Félix Tshisekedi) avait saisi dans la foulée de son éviction, a rendu un arrêt en sa faveur, mercredi soir.
Si les sages n’ont pas statué sur le fond – qui sera étudié par la Cour constitutionnelle, devant laquelle Kabund réclame l’annulation pure et simple de sa déchéance du poste de premier vice-président – ils ont en revanche jugé que la procédure était recevable et, en conséquence, ont prononcé la suspension du processus engagé à l’Assemblée en vue d’élire un successeur. Le Conseil d’État a aussi décidé de suspendre, à titre conservatoire, la demande de restitution des biens et mobiliers liés au poste de premier vice-président qui lui avait été adressé au lendemain de sa déchéance.
L’Assemblée veut passer outre le Conseil d’État
Mais Kabund et ses partisans n’auront eu que très peu de temps pour savourer cette décision en leur faveur. Ce jeudi, Boniface Balamage, deuxième vice-président de l’Assemblée, a annoncé lors d’une conférence l’intention des députés de passer outre la décision du Conseil d’État, et de maintenir à ce vendredi l’élection du nouveau premier vice-président de l’Assemblée.
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