Juan Guaido Marquez : « Sauvons le Venezuela ensemble ! »

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Tribune. Selon les Nations unies, plus de 9 millions de Vénézuéliens souffrent actuellement de la faim. La crise migratoire en cours constitue l’exode le plus important de l’histoire contemporaine, après celui de la Syrie. Plus de 5 millions de personnes ont quitté le pays depuis 2014. Pendant ce temps, la dictature criminelle de Nicolas Maduro, impliquée dans le trafic de drogue et le terrorisme [selon la justice américaine], sourde à la crise socio-économique et au désastre sanitaire, refusait les dons internationaux de nourriture et de médicaments, condamnant nombre de mes concitoyens à mourir. Même en pleine pandémie de Covid-19, ce régime ne souhaitait pas accepter l’aide internationale.

Ma priorité est de mettre fin à la souffrance du peuple vénézuélien le plus rapidement possible. Nous, les Vénézuéliens, ne méritons pas de mourir de faim ou à cause d’une pandémie. C’est pour cette raison que nous avons réussi à faire en sorte que le régime laisse entrer dans le pays l’aide humanitaire de l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) pour s’attaquer au Covid-19, et nous remercions la communauté internationale qui a beaucoup œuvré en ce sens.

Ceci démontre pleinement notre volonté politique de trouver des solutions adaptées aux problèmes des Vénézuéliens. Nous sommes déterminés à mettre fin à cette grave crise en rassemblant largement ceux qui, comme moi, ont chevillé au corps les intérêts du peuple vénézuélien, celui resté au pays comme celui de la diaspora.

Toutefois, la réalité est la suivante : une narcodictature s’est saisie des institutions et confisque tous les pouvoirs au Venezuela. Effrayé et intimidé, le régime de Nicolas Maduro n’a ni la capacité ni l’intention de mettre fin à la crise économique, sociale, sanitaire et politique dont il est lui-même responsable.

La solution ne peut être que politique

Je dirige un gouvernement par intérim reconnu par plusieurs pays, dont la France, par le Parlement national et par la société civile. Afin de parvenir à un dénouement de crise et à trouver une solution structurelle, nous proposons qu’un gouvernement national d’urgence voit le jour. Ce gouvernement compterait avec la participation de tous les secteurs politiques et sociaux du pays. Il exclurait toute personne impliquée dans des violations aux droits humains. Ce gouvernement national d’urgence serait principalement chargé de résoudre la situation humanitaire, de garantir la séparation des pouvoirs et de générer les garanties nécessaires pour la tenue d’élections législatives et présidentielles libres, justes et transparentes.

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