Aux Etats-Unis, Donald Trump en quête de rebond

0
86

[ad_1]

Donald Trump, lors d’une table ronde avec des partisans afro-américains, à la Maison Blanche, le 10 juin.

Donald Trump attendait cet instant avec impatience. Les meetings politiques qui lui donnent l’occasion de galvaniser sa base électorale reprendront le 19 juin à Tulsa, dans l’Oklahoma, a-t-il annoncé mercredi 10 juin. Il n’a donné aucune indication à propos d’éventuelles mesures visant à réduire les risques de contamination alors que la pandémie de Covid-19 progresse dans des Etats jusqu’à présent épargnés.

Le président des Etats-Unis espère à cette occasion sortir de la posture défensive à laquelle il a été contraint depuis l’éclatement de la maladie, en mars, jusqu’aux manifestations contre les violences policières déclenchées par la mort tragique de George Floyd, un Afro-Américain étouffé le 25 mai par le genou d’un policier de Minneapolis (Minnesota) alors qu’il gisait au sol, menotté.

Lire aussi Coronavirus dans le monde : pour Donald Trump, les Etats-Unis ont « largement surmonté » la pandémie

Son image a été abîmée par ces trois mois de crises. Selon l’agrégateur de sondages du site RealClearPolitics, son taux d’approbation a chuté de 47 % à 42 % pendant cette période alors que les avis contraires ont augmenté dans la même proportion. Les moyennes des mesures d’intentions de vote calculées par RealClearPolitics montrent que son adversaire démocrate, Joe Biden, dispose au 10 juin d’une avance deux fois supérieure à celle d’Hillary Clinton à la même date en 2016 (8,1 points contre 3,8).

Ces résultats sont purement indicatifs puisque les élections se jouent au niveau des Etats, mais l’ancien vice-président devance également pour l’instant son adversaire dans la majorité des Etats clés de 2016 – le Michigan, la Pennsylvanie et le Wisconsin –, tout comme dans l’ancien bastion républicain de l’Arizona. L’écart entre les deux hommes reste cependant proche de la marge d’erreur dans de nombreuses enquêtes.

Rencontre improvisée avec des figures afro-américaines

La cote d’alerte est donc loin d’être atteinte, mais Donald Trump n’est visiblement pas à son aise dans la séquence ouverte par la mort de George Floyd.

Le président a, dans un premier temps, dénoncé le rôle majeur joué, selon lui, par l’extrême gauche dans les troubles qui ont émaillé les premières manifestations, une accusation que rien n’est vraiment venu étayer. Il l’a reprise pourtant pour exonérer les policiers qui avaient bousculé un manifestant de 75 ans à Buffalo, dans l’Etat de New York, hospitalisé depuis. Donald Trump s’est inspiré à cette occasion des affirmations d’un journaliste de l’agence de presse pro Kremlin Sputnik, qui travaille également pour la chaîne de télévision préférée du président, OAN. Il a ajouté que le manifestant était selon lui « tombé plus durement qu’il avait été poussé », l’indice selon lui d’un « piège » tendu aux policiers.

Il vous reste 69.89% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: