Disparition de Cécile Vallin en 1997 : l’enquête relancée

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En saisissant des spécialistes des «cold cases», le juge d’instruction en charge de l’enquête espère percer le mystère de cette disparition vieille de 23 ans.

Disparition de Cécile Valin à Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie) en 1997, la police lance un nouvel appel à témoins

C’est d’abord une silhouette qui s’efface sur le bord d’une route un dimanche après-midi. Puis le visage radieux et souriant d’une belle jeune fille qui se fige pour des années sur des affiches barrées de l’inquiétante mention « personne disparue – appel à témoins ». Il y a 23 ans, le dimanche 8 juin 1997, Cécile Vallin, 17 ans, s’est comme volatilisée près de Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie). Plus de 20 années de questions sans réponses.

Le 25 mai, à l’occasion de la journée mondiale des enfants disparus, un nouvel appel à témoins a été lancé. Et, il y a un peu plus de six mois, le 10 décembre 2019, le juge en charge du dossier à Albertville a décidé de saisir l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP). Cette unité spécialisée dans les enquêtes complexes et les « cold cases » a pour mission de relire l’intégralité d’un dossier qui compte près de 1500 cotes, soit des milliers et des milliers de procès-verbaux. Des auditions, des analyses, des vérifications par dizaines. Des pistes portant les noms de tueurs en série : « Michel Fourniret », ou de « Volker Eckert » routier allemand qui a semé la mort à travers l’Europe. Des pistes qui ont jusqu’ici conduit à des impasses.

Même si plus de vingt ans après la disparition de ma fille, nous n’avons ni suspect, ni indice pour le moment qui pourrait relancer l’enquête, je ne perds pas confiance. Je continue d’y croire, de m’agripper à chacune des branches que je trouve dans ma chute. Même si c’est parfois difficile. Je ne lâche rien tant que je ne sais pas.



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