L’Iran libère un ancien militaire américain

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Arrêté en juillet 2018 alors qu’il s’était rendu en Iran pour rendre visite à une amie, Michael White avait été condamné en mars 2019 à dix ans de prison pour avoir insulté le Guide suprême de la révolution.
Arrêté en juillet 2018 alors qu’il s’était rendu en Iran pour rendre visite à une amie, Michael White avait été condamné en mars 2019 à dix ans de prison pour avoir insulté le Guide suprême de la révolution. AP

Michael White, un ancien militaire américain, arrêté en juillet 2018 en Iran, « est sur le chemin du retour » aux Etats-Unis après avoir été libéré par les autorités iraniennes, a annoncé sa mère, jeudi 4 juin. Cette libération intervient au lendemain du retour en Iran d’un scientifique iranien, Cyrus Asgari, relâché par les Etats-Unis après près de trois ans de détention pour espionnage.

« Au cours des 683 derniers jours mon fils, Michael, a été retenu en otage en Iran par les gardiens de la révolution », l’armée idéologique de la République islamique. « J’ai vécu un cauchemar. Je suis heureuse d’annoncer que le cauchemar est terminé », a témoigné Johanne White dans un communiqué. Sur Twitter, Donald Trump s’est félicité de cette libération.

Arrêté en juillet 2018 alors qu’il s’était rendu en Iran pour rendre visite à une amie, Michael White avait été condamné en mars 2019 à dix ans de prison pour avoir insulté le Guide suprême de la révolution, l’ayatollah Ali Khamenei, et diffusé des photos personnelles sur les réseaux sociaux, selon son avocat.

Mi-mars, il avait bénéficié d’une permission de sortie pour raisons « médicales » et « humanitaires », mais à condition qu’il ne quitte pas le pays, et avait été confié à l’ambassade de Suisse à Téhéran, qui représente les intérêts américains en Iran. Washington continuait de réclamer sa libération pure et simple.

Des prisonniers dans les deux pays

L’Iran détient au moins cinq citoyens Américains tandis qu’au moins dix-huit Iraniens sont emprisonnés aux Etats-Unis, selon une liste compilée par l’Agence France-Presse (AFP) à partir de communiqués officiels et d’informations de presse. Une série d’arrestations ou de condamnations d’Iraniens ont eu lieu aux Etats-Unis après que le président Donald Trump a dénoncé, en 2018, l’accord international sur le nucléaire iranien de 2015 et rétabli de lourdes sanctions contre Téhéran.

Les tensions irano-américaines n’ont cessé de grimper depuis lors et les deux pays sont apparus deux fois au bord de la guerre : en juin 2019, après la destruction par l’Iran d’un drone américain dans le Golfe, puis en janvier 2020, après l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani, tué à Bagdad par une frappe de drone américain. Des échanges de prisonniers ont toutefois eu lieu, et l’Iran a appelé récemment à un échange global de prisonniers avec les Etats-Unis.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Les Etats-Unis intensifient leur campagne contre l’Iran

Le Monde avec AFP, AP et Reuters



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