[Société] Retour au long cours pour les étudiants réunionnais

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Continuité territoriale. Une quarantaine d’étudiants on enfin pu rentrer dans leur famille après avoir vécu une quatorzaine avant d’embarquer.

Fin de l’odyssée pour les étudiants réunionnais. Hier, à l’aéroport de Gillot, une quarantaine d’étudiants de métropole ont pu faire leur retour à la case. La fin d’un périple au long cours. La plupart d’entre eux ayant été contraints, en raison de la crise sanitaire, de se soumettre à une quatorzaine de déconfinement dans un hôtel proche de l’aéroport de Roissy. Un passage obligé en raison du nouveau protocole sanitaire établi par le Gouvernement.

L’émotion était palpable au moment de retrouver les parents inquiets depuis plusieurs semaines. Des parents souvent stressés par l’éventualité d’avoir à gérer une éventuelle contamination de leur enfant à distance.

Zoé, étudiante en psychologie à Montpellier a raconté à ses proches sa quatorzaine à Paris dans un hôtel. Seul hic dans le processus : le prix du billet d’avion au retour. Initialement, elle de vait rentrer avec un billet de la continuité territorial de la compagnie French Bee. Mais celui-ci étant annulé, il a fallu reprendre un autre billet plus cher avec Air Austral (autour de 500 euros). Echaudée, elle n’est plus certaine d’avoir envie de repartir suivre ses études en métropole.

 

Le manque d’infos est très stressant. Je sais qu’elle arrive mais je ne sais pas où elle va”.

 

D’autres parents ont confié que la prise en charge avait été remarquable. “On a eu des contacts quotidiens avec notre fille, raconte Rivo, père d’Adriana, étudiante à Rouen en architecture. Il a fallu la soutenir car c’était très difficile. Tous les étudiants ont été reconnaissants envers le personnel soignant de FFSS, très sympathique.” Le déplacement de la ministre de l’Outre-mer a également été apprécié. “C’était important d’avoir le soutien du gouvernement, a souligné sa mère d’origine slovaque. Tous les pays n’ont pas cette chance… On est très reconnaissant qu’elle puisse revenir. Adriana a considéré cette épreuve comme une aventure et finalement cela lui a forgé le caractère.” Elle a pu rejoindre ses pénates pour 460 euros. Rivo était soulagé sous son masque : “il avait du stress à la maison caron se demandait si les étudiants pourraient revenir et on avait franchement peur qu’elle tombe malade et on se demandait comment on aurait à gérer pareille situation…”.

Léa est arrivée comme une fleur à l’aéroport. Guillerette, elle était néanmoins nuancé sur la gestion du retour. “La quatorzaine a été difficile car personne ne se connaissait, a-t-elle relaté. Ils nous ont livré des repas derrière la port qu’on n’a pas l’habitude de manger… Mais les bénévoles ont été très sympas. On a été testé avant le début de la quatorzaine et deux jours avant de prendre l’avion. J’ai trouvé le temps long. Et puis dans l’avion, c’est devenu un peu n’importe quoi. Ils nous ont mélangés avec les autres passagers. Ils n’étaient pas au courant que nous sortions de quatorzaine. On a dû batailler pour qu’ils annonces aux autres passagers que nous étions tous à regrouper à l’arrière de l’avion.” Sa mère, esthéticienne, malgré le bonheur de retrouver sa fille restait prudente à l’aérogare. Pas d’embrassades mais une caresse sur le bras en guise d’accueil.

Tous vont pouvoir rentrer à la maison à quelques exceptions près. Virginie de l’Etang-Salé est venue récupérer sa fille Marine qui n’a pu faire sa quatorzaine avant d’embarquer. Elle devra se soumettre au protocole dès son arrivée dans l’île. Compte tenu de certaines contraintes familiales, sa mère a opté pour une quatorzaine en centre spécialisée. Mais hier, à l’arrivée, elle ne savait pas si elle allait pouvoir saluer sa fille, ni où elle serait emmenée. “Le manque d’infos est très stressant, a-t-elle indiqué. Je sais qu’elle arrive mais je ne sais pas où elle va”.

Yoann Guilloux

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