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L’important remaniement à la tête des institutions militaires et la mise à l’écart d’ex-chefs rebelles portent en partie la marque du nouveau chef d’état-major. Portrait d’un homme à poigne.
Le 6 mars, le général Lassina Doumbia a vu son agenda se remplir brusquement. Ce jour-là, le président Alassane Ouattara a procédé à plus d’une centaine de nominations à des postes de commandement au sein de l’armée ivoirienne. Depuis, le chef d’état-major enchaîne les cérémonies de passation de charges, répétant les mêmes gestes, un jour à la Garde républicaine, l’autre à la Gendarmerie ou à la Marine nationale.
Ces changements sont les plus importants opérés depuis le début du deuxième mandat de Ouattara. Un coup de pied dans la fourmilière auquel Lassina Doumbia n’est pas étranger et qui lui ressemble bien. Ce militaire d’expérience de 54 ans, originaire de Dabadougou, près d’Odienné, dans le nord du pays, fait rarement dans la demi-mesure. Au sein de l’univers parfois feutré de la grande muette, le caractère de cet amateur d’art détonne.
À Abidjan, il est décrit comme une « grande gueule », qui n’hésite jamais à dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Après l’attentat de Grand-Bassam, le 13 mars 2016, lors duquel les Forces spéciales avaient été en première ligne, il s’était ouvertement plaint de la piètre qualité des équipements fournis à ses troupes, particulièrement des gilets pare-balles.
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