[Société] Une trottinette péi bientôt à la vente

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TRANSPORT. Woolib Run a déplacé des montagnes, dont une pandémie et des avocats de la mairie de Paris, avant de pouvoir lancer son activité de location de scooter électrique et prochainement de confection et vente de trottinettes fabriquées localement.

Sourire aux lèvres, l’un des essayeurs du Woolib revient de sa vadrouille en s’exclamant  : “C’est génial !” 30 secondes plus tard, un jeune homme demande quand il sera possible de les louer. 

 

Si cet attrait n’est pas encore un gage de succès, il permet au moins de rassurer son initiateur, Pierrot Rivière. Son idée de proposer à la location des scooters électriques répondant aux dernières normes en vigueur ne laisse pas indifférent. Ce sont des deux roues équipés d’une longue fourche, façon “chopper”, qui écument les routes locales depuis quelques années.

 

Sauf que ces engins n’entraient jusqu’ici dans aucune catégorie dûment cadrée par les autorités. “C’était un peu comme les trottinettes électriques. Depuis le mois d’octobre dernier, il existe une norme qui oblige à les immatriculer et à les équiper de feux stop et d’une lumière à l’avant. C’est comme un scooter. Il faut porter le casque, avoir 14 ans et être titulaire du BSR ou avoir son permis voiture ou moto pour les conduire”, détaille Pierrot Rivière, fondateur de Woolib Run. 

 

Balade depuis le Maïdo

 

L’engin est équipé d’une selle pour une personne. Il est électrique, atteint une vitesse de 50 km/h pour une autonomie d’environ une heure. Sa batterie se recharge sur secteur à 80 % en l’espace de deux heures. Ses grosses roues offrent maniabilité et stabilité à ses usagers. Dans un premier temps, un service de location à l’heure sera proposé. Mais Pierrot Rivière ne compte pas s’arrêter là. 

 

Dans quelques mois, il proposera une trottinette équipée de roue large, capable d’atteindre 25 km/h et répondant aux dernières normes. “Le cadre sera conçu et fabriqué localement. Nous avons déjà trois prototypes différents. Les autres pièces seront achetées à l’extérieur de l’île et l’ensemble sera assemblé ici.”

 

Pour en arriver là, Pierrot Rivière a dû déplacer des montagnes. La première, c’est la pandémie due au coronavirus. “On devait lancer notre scooter début mars”, confie-t-il, sourire aux lèvres. “Je crois à ce projet. Le besoin est là. Les gens ont été confinés. C’est le moment de proposer un moyen d’évasion ludique.” Pierrot Rivière organise ainsi des descentes en scooter électrique depuis la fenêtre du Maïdo jusqu’à Kelonia puis Saint-Gilles. “64 kilomètres de balade en silence, s’enthousiasme-t-il. C’est totalement nouveau.”

 

Ce n’est pas tout. En début d’année, alors que tout est prêt pour le lancement, il reçoit un papier des avocats de la mairie de Paris. Trois pages pour le menacer d’un procès s’il persiste à utiliser le nom “Woolib” que la mairie juge trop proche de son “Velib'”. “Ils considéraient que la connotation de la marque que j’ai déposée à l’INPI faisait trop penser à leur service de location de vélo. Mais “Woolib” est un mot de créole haïtien qui signifie “balade à roue”. On a quand même dû discuter. J’ai accepté de rajouter “Run” à ma marque. En revanche, ils voulaient garder “Woolib” pour utiliser la marque à Paris. J’ai refusé.” Question d’image ! 

 

Renseignements : [email protected] 06 93 82 10 04

 

Tarifs. 15 euros pour une heure de location. Tarif dégressif.

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