l’Amérique latine inquiète, alors que les mesures sont assouplies à travers le monde

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A La Paz, en Bolivie, les vendeurs des marchés portent des masques et des tenues de protection le 20 mai.
A La Paz, en Bolivie, les vendeurs des marchés portent des masques et des tenues de protection le 20 mai. DAVID MERCADO / REUTERS

La pandémie due au nouveau coronavirus a fait au moins 344 107 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine, selon un bilan établi par l’Agence France-presse (AFP) à partir de sources officielles lundi 25 mai à 21 heures (heure de Paris).

Plus de 5 453 650 cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués dans 196 pays et territoires depuis le début de l’épidémie, dont au moins 2 133 900 sont aujourd’hui considérés comme guéris. Ce nombre de cas diagnostiqués ne reflète toutefois qu’une fraction du nombre réel de contaminations. Certains pays ne testent que les cas graves, d’autres utilisent les tests en priorité pour le traçage et nombre de pays pauvres ne disposent que de capacités de dépistage limitées.

Les pays les plus touchés en nombre de morts sont :

  • les Etats-Unis avec 98 218 décès pour 1 662 375 cas,
  • le Royaume-Uni avec 36 914 morts pour 261 184 cas,
  • l’Italie avec 32 877 morts (230 158 cas),
  • la France avec 28 457 morts (182 942 cas),
  • et l’Espagne avec 26 834 morts (235 400 cas), qui a revu lundi son bilan à la baisse, avec près de 2 000 morts en moins par rapport à la veille.

Parmi les pays les plus durement touchés, la Belgique est celui qui déplore le plus grand nombre de morts par rapport à sa population, avec 80 décès pour 100 000 habitants, suivi par l’Espagne (57), l’Italie (54), le Royaume-Uni (54), et la France (44).

  • Les essais cliniques avec l’hydroxychloroquine suspendus

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé, lundi, avoir suspendu « temporairement » les essais cliniques avec l’hydroxychloroquine qu’elle mène avec ses partenaires dans plusieurs pays, par mesure de précaution.

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Cette décision prise samedi fait suite à la publication d’une étude la veille dans la revue médicale The Lancet jugeant inefficace voire néfaste le recours à la chloroquine ou à ses dérivés comme l’hydroxychloroquine contre le Covid-19, a indiqué le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, au cours d’une conférence de presse virtuelle.

  • Les soignants manifestent à Madrid

Des soignants manifestent devant l’hôpital Gregorio Maranon à Madrid, lundi 25 mai.
Des soignants manifestent devant l’hôpital Gregorio Maranon à Madrid, lundi 25 mai. PIERRE-PHILIPPE MARCOU / AFP

Dans leur uniforme vert et blanc, les employés du système de santé espagnol ont manifesté lundi à 20 heures devant plusieurs hôpitaux de Madrid pour obtenir plus de moyens dans cette région. Infirmiers et médecins ont observé deux minutes de silence.

Notre objectif est que les gens prennent conscience « de notre situation en ce moment, de la précarité de nos emplois. Le Covid-19 n’a fait qu’accentuer une situation que nous subissions avant », a expliqué à l’AFP Silvia Garcia, infirmière dans un service de réanimation de l’hôpital Gregorio Marañon où ils étaient quelques centaines à manifester. Les soignants, qui se disent épuisés, se plaignent principalement du manque d’effectifs et de matériel de protection.

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  • Hausse des contaminations en Amérique latine

La pandémie accentue ses ravages en Amérique latine, son « nouvel épicentre », selon l’OMS. Le Chili a enregistré un nouveau record de contaminations, avec 4 895 nouvelles infections en 24 heures, dont un ministre du gouvernement du président, Sebastian Piñera. Le pays de 18 millions d’habitants a enregistré un total de 73 997 cas de Covid-19, dont 761 décès depuis l’apparition d’un premier cas le 3 mars.

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En parallèle, le président uruguayen, Luis Lacalle Pou, va renforcer les mesures sanitaires dans la ville de Rivera, située à la frontière du Brésil, où un nouveau foyer de Covid-19 a été détecté. « Nous avons reçu l’approbation du président brésilien pour appliquer le traité [d’action sanitaire binational] et dans les prochaines heures nous allons le mettre en pratique », a déclaré M. Lacalle Pou en conférence de presse. Les contrôles vont être renforcés afin de diminuer la circulation à destination et en provenance de la ville frontalière de Rivera (nord).

  • Des assouplissements de mesures à travers le monde

A contrario, nombre de pays assouplissent les mesures de confinement. A Montréal, épicentre de l’épidémie au Canada, le centre-ville a repris des couleurs lundi avec la réouverture des magasins de la célèbre rue Saint-Catherine, après deux mois de confinement.

Fermés depuis neuf semaines, les boîtes de nuit islandaises se sont, elles, à nouveau électrisées. Les établissements doivent désormais fermer leurs portes au plus tard à 23 heures, tout comme les bars et salles de jeux qui rouvrent également.

Un tiers des 17 millions d’habitants de l’Equateur ont repris lundi progressivement leurs activités, a annoncé la ministre de l’intérieur, Maria Paula Romo.

Au Luxembourg, le gouvernement a annoncé pour cette semaine la réouverture des cafés et restaurants et l’autorisation des cérémonies religieuses.

Quant à la Syrie, elle a annoncé la levée, à partir de mardi, d’un couvre-feu nocturne. Damas a également autorisé à nouveau les déplacements entre les gouvernorats.

  • Les droits des enfants affectés gravement

Les droits des enfants à travers le monde sont « gravement affectés » par la crise due au nouveau coronavirus, qui augmente les risques de travail et de mariage forcés, a annoncé mardi une organisation internationale basée à Amsterdam, nommée KidsRights.

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« Cette crise fait reculer des années de progrès réalisés en matière de bien-être des enfants », a déclaré dans un communiqué Marc Dulleart, fondateur et président de KidsRights. La fermeture des écoles a notamment rendu les jeunes « très vulnérables » au travail et au mariage des enfants, met en garde l’organisation. La pression sur les soins de santé a également mis fin à certains programmes de vaccination contre des maladies telles que la polio et la rougeole et « entraînera un pic de la mortalité infantile avec des centaines de milliers de décès supplémentaires », estime KidsRights.

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