à Bethany Beach, « on est prêt » à recevoir les estivants

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La promenade de la plage de  Bethany Beach (Delaware), le 24 mai.
La promenade de la plage de  Bethany Beach (Delaware), le 24 mai. KEVIN LAMARQUE / REUTERS

Le ciel est gris et l’océan de la même encre. Fouettés par le vent, les sauveteurs de la Bethany Beach Patrol sont frigorifiés sur leurs perchoirs disposés tous les deux cents mètres, face aux rouleaux salés qui charrient les taches sombres de bodyboarders. Le mauvais temps est l’allié des règles de distanciation physique, ce dimanche 24 mai. Rares en effet sont ceux qui s’aventurent sur cette plage du Delaware battue par les vagues.

Pendant des semaines, l’accès à cette langue de sable rectiligne a été strictement réglementé, lutte contre le Covid-19 oblige. « La plage a été fermée du 22 mars au 15 mai, raconte Joe Donnely, le patron de l’équipe municipale de maîtres-nageurs, puis elle a rouvert uniquement pour les marcheurs et pour ceux qui venaient faire de l’exercice. Ces restrictions ont été levées hier, désormais tout le monde peut venir, à condition de ne pas être les uns sur les autres ». L’équipe a mis à profit la fermeture pour intégrer les directives liées au virus émanant des services locaux chargés des urgences, ainsi que du département de la santé de l’Etat. « On est prêt », assure Joe Donnely.

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Il arbore un masque artisanal dédié à une saga intergalactique. Tous les autres maîtres-nageurs sont également équipés, mais le port de cette protection n’est pas obligatoire sur le sable, seulement encouragé. Il en va autrement pour la promenade de planches qui s’étire le long de l’océan. Des policiers municipaux campent d’ailleurs face à la rue principale de cette petite station balnéaire pour faire respecter cette règle.

« C’est un peu triste »

Le mauvais temps explique la plage déserte, mais le Covid-19 est bien l’unique responsable du climat étrange régnant sur l’enfilade de boutiques qui débouche sur l’Atlantique. La vente à emporter maintient un peu l’activité des restaurants, mais le cœur n’y est pas tout à fait. Employée d’une boutique de décoration, Su Casa, Bryn a pour mission principale de limiter en permanence à cinq le nombre de clients présents dans le magasin. Et chaque personne qui y pénètre est priée de se frotter les mains avec une solution hydroalcoolique.

« C’est un peu triste, assure la jeune femme, nous sommes le week-end de Memorial Day [le jour en l’honneur de tous les soldats américains tombés au combat et qui marque pour les Américains le début de la saison d’été], mais on n’a pas plus de visiteurs qu’un jour de semaine. » Bry, qui étudie en dehors du Delaware, a dû observer la quarantaine réglementaire en s’installant pour l’été à Bethany Beach. Tous les événements prévus pour lancer la saison ont été annulés, le Festival Poseidon, réputé pour ses courses de crabes, comme l’exposition artisanale annuelle consacrée aux arts de la mer. Rien ne reprendra avant le 15 juillet, au plus tôt.

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