« Sommes-nous donc à l’aube des presque morts ? »

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Tribune. Des enseignes lumineuses indiquant l’ouverture de magasins s’éteignent dans toute l’Europe, certaines ne seront pas rallumées de notre vivant. Celles qui pourront se rallumer seront sauvées uniquement grâce à des actes d’ingénierie économique de dernier recours. Pourtant, sans faire attention, les sauveteurs d’aujourd’hui pourraient devenir les architectes involontaires de la ruine de demain. Comment cela pourrait-il se produire ? Et que pouvons-nous faire pour empêcher ce scénario ?

Alors que l’Europe se remet des affres de la crise du Covid-19, les décideurs politiques qui ont fermé toute une société pour contenir le virus doivent maintenant se battre pour sauver l’économie. Au départ, les gouvernements se sont précipités pour maintenir les entreprises à flot, principalement en leur accordant des prêts.

Mais une spirale d’endettement n’est pas une solution soutenable sur le long terme, et les prêts gouvernementaux ne suffisent pas à maintenir la solvabilité des entreprises. C’est pour cette raison que, désormais, la question de l’utilisation de fonds propres (pour entrer dans le capital social des entreprises) se pose au niveau des gouvernements européens.

Passer de la première phase d’urgence à la suivante n’équivaut pas à une petite mise au point. Accorder des aides d’Etat généreuses et systématiques aux entreprises, grâce à l’assouplissement des règles de l’Union européenne (UE), était effectivement la bonne approche au début de la crise. Néanmoins, ce soutien a un coût énorme, et pas seulement pour les contribuables. Avec l’utilisation de fonds propres, ces préoccupations s’aggravent.

Besoins du monde d’après-crise

En effet, l’utilisation de ces fonds propres peut entraîner davantage de distorsions de marché que d’autres types d’aides, leur valeur exacte étant difficile à évaluer, surtout en période d’incertitude. Dans le pire des cas, nous pourrions sortir de la crise avec un marché unique en ruine, où seules les entreprises les plus subventionnées seraient encore en activité, un monde cauchemardesque dans lequel des entreprises zombies inefficaces se nourrissent d’impôts excessifs.

Sommes-nous donc à l’aube des presque morts ? Pas nécessairement. Quatre principes peuvent guider la mise en place de mesures de soutien dans cette nouvelle phase de reprise économique.

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Premièrement, seules les entreprises financièrement viables, ce qui doit être évalué en tenant compte à la fois du passé et du futur, devraient bénéficier de soutien à la solvabilité. La crise va certainement modifier les préférences des consommateurs et les systèmes de production. Les fonds publics devraient se focaliser sur les entreprises dont les modèles commerciaux correspondent aux besoins du monde d’après-crise.

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