[Politique] 2nd tour annoncé le 28 juin : réactions de candidats

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Juliana M’Doihoma, candidate
à Saint-Louis
: “Il y a un processus électoral à respecter, mais il ne faut pas oublier que derrière, il y a la gestion des collectivités. Les communes ont un rôle économique, social et surtout un rôle humain dans la gestion de la crise sanitaire. Il faut rapidement mettre en place une équipe avec un horizon. Je pense par exemple à la rentrée scolaire. La crise nous amène à revoir en profondeur nos méthodes de campagne, même si on était déjà actif sur les réseaux sociaux avant le confinement.”

 

Cyrille Hamilcaro, candidat à Saint-Louis : “On n’a pas d’interrogation à avoir : il faut y aller. Dès le confinement, j’avais exprimé le souhait de reporter en janvier 2021 les élections, et je continue de penser que sur un plan sanitaire, on est toujours dans un état d’urgence d’autant plus que le conseil scientifique va être à nouveau interrogé quinze jours avant le scrutin. N’est-ce pas de l’argent et du temps gaspillés ? Concernant la campagne, le débat démocratique ne va pas exister et quid de l’égalité démocratique devant le scrutin ? Il y a une énorme différence entre le premier et le second tour ? Concernant l’organisation, est-ce que les communes vont être prêtes ? Et que faire si un électeur ne veut pas enlever son masque pour s’identifier, on l’empêche de voter ? Quand on fait un scrutin dans l’urgence, il y a trop d’aléas.”

 

Eric Ferrere, candidat aux Avirons : “La décision ne dépendait pas de nous. C’est mieux de faire un “vrai” second tour car on aurait eu l’impression de nous voler le résultat du premier tour. Organiser ces élections est la preuve aussi que les choses s’améliorent sur le plan sanitaire. On ne connait pas le détail du protocole de campagne, mais on sait quoi faire. On va s’adapter, trouver des moyens innovants pour aller chercher les abstentionnistes et ceux qui ne sont pas connectés aux réseaux sociaux et reprendre les tractations.”

 

Joseph Sinimalé, maire sortant et candidat à Saint-Paul : “En tant que maire sortant et donc organisateur de ce scrutin, j’attends de prendre connaissance des mesures décidées pour la tenue de ce scrutin dans le respect des règles sanitaires pour le personnel des bureaux de vote et les électeurs. En tant que candidat, je suis prêt pour ce second tour. Et surtout confiant. L’issue du 1er tour le 15 mars dernier a montré que la droite rassemblée restait majoritaire à Saint-Paul”.

Paul Franco Técher, maire sortant et candidat à Cilaos : “Je ne suis ni satisfait ni insatisfait. Il fallait bien que le scrutin se déroule et on ne pouvait pas laisser une élection en suspens trop longtemps. Depuis le 20 mars, on savait plus ou moins que le scrutin allait se dérouler en juin. Il faut que les choses se passent démocratiquement et qu’il y ait pas trop d’espace entre le premier et le second tour. En tant que maire, les règles sanitaires miszq en avant pour l’organisation du scrutin vont être compliquées à mettre en œuvre, mais on va tout faire pour que ça se déroule convenablement. On est en déconfinement surveillé avec des assemblées confinées. Il faut que les conseils municipaux puissent agir et prendre des décisions disons normalement, mais on fera ce qu’a dit le gouvernement.”

André Thien Ah Koon, maire sortant et candidat au Tampon: “Toutes les collectivités ont besoin de se relancer, de redonner un élan, un dynamisme à la population. Il est important de mettre en place les conseillers municipaux pour relancer les aides, relancer l’économie de La Réunion. On est bloqué. Concernant la campagne, les électeurs connaissent déjà les programmes des différents candidats car ils ont voté lors du premier tour. En tant que maire, nous n’aurons pas de difficulté à organiser les élections. On va faire face aux préconisations de l’Etat et chaque électeur tamponnais aura un masque pour aller voter puisque nous sommes en train d’en distribuer dans tous les foyers.”

 

Nathalie Bassire, candidate au Tampon : “J’en prends acte. Le déroulement de la campagne avec cette crise va être très contraignante. Il faudra faire une campagne de façon innovante, mais il est plus facile pour le maire sortant de faire campagne… Notre enjeu sera d’aller convaincre et chercher les abstentionnistes. Si la majorité des électeurs tamponnais veut changer de maire, il doit se déplacer dans les urnes le 28 juin. Si lors du premier tour, je pouvais comprendre le stress et l’angoisse de se rendre dans un bureau de vote, aujourd’hui, on sait ce qu’il faut faire et on a le matériel de protection. On peut alors mieux gérer une éventuelle appréhension. On doit vivre avec le virus et on peut voter avec le virus.”

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clicanoo

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