une approche de la quarantaine à géométrie variable chez les pays voisins de la France

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A l’aéroport de Barcelone, le 15 mai.
A l’aéroport de Barcelone, le 15 mai. Emilio Morenatti / AP

Le Royaume-Uni n’est pas le premier Etat voisin de la France à mettre en place une quarantaine à l’arrivée sur son territoire. Au plus fort du confinement, tandis que Londres avait laissé ouvertes ses frontières, certains pays, comme l’Allemagne et l’Italie, y ont déjà eu recours de manière plus ou moins drastique, tout en plaçant sous étroit contrôle – voire en fermant – leurs frontières. Au contraire, d’autres Etats limitrophes, à l’instar de la Belgique, du Luxembourg et de la Suisse, n’y songent pas. L’enjeu est tel que les responsables français surveillent de près les projets de leurs homologues.

Un pays, l’Espagne, a précédé le Royaume-Uni pour introduire ce dispositif à l’heure du déconfinement. Depuis le 15 mai, tous les voyageurs qui franchissent les frontières depuis l’étranger, y compris les citoyens espagnols, sont obligés de rester en quarantaine durant deux semaines. Seuls les travailleurs transfrontaliers, les personnels de transport, les équipages de bateaux et d’avions et les soignants sont exemptés de cet auto-confinement de 14 jours.

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Dans les aéroports, les passagers doivent se soumettre à un contrôle de température, répondre à un questionnaire de santé et remplir un formulaire incluant l’adresse du domicile où ils passeront leur période de quarantaine. Ils ne peuvent en sortir que pour faire des courses indispensables, et toujours avec un masque. Pour le gouvernement de ce pays lourdement frappé par le virus, « l’évolution favorable de la situation épidémiologique impose de renforcer les mesures de contrôle » et la quarantaine serait « un principe de précaution nécessaire ».

Inquiétude pour le secteur touristique espagnol

Cette mesure durera au moins jusqu’à la fin de l’état d’alerte, qui vient d’être prolongé jusqu’au 7 juin. Et sans doute au-delà. « Il est important que d’ici la fin du processus de désescalade, fin juin, l’Espagne agisse avec rigueur et apparaisse comme une destination sûre », souligne une source officielle, qui insiste sur le fait que le dispositif vise « les citoyens Espagnols et les résidents qui reviennent de l’étranger », puisque les frontières sont fermées aux touristes. « Après deux mois de confinement strict, il ne serait pas compréhensible que le pays n’applique aucun contrôle à ceux qui viennent de l’extérieur », ajoute-t-il. Y compris aux plus de 110 000 Français résidant en Espagne. Quant au secteur touristique, même si la quarantaine ne devrait pas être appliquée quand les frontières rouvriront, il s’inquiète du message dissuasif adressé aux 84 millions de visiteurs étrangers venus en 2019 en Espagne.

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