qui sont les hommes d’affaires ciblés par des enquêtes anti-corruption ? – JeuneAfrique.com

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Le parquet général de la Cour d’Alger ouvre des enquêtes préliminaires pour corruption et transferts illicites de capitaux vers l’étranger. Douze hommes d’affaires sont désormais interdits de sortie de territoire.


C’est l’arrestation de l’homme d’affaires Ali Haddad à la frontière algéro-tunisienne, le 31 mars, qui a précipité la décision des autorités algériennes. Ce 1er avril, le parquet général de la Cour d’Alger a annoncé l’ouverture de plusieurs enquêtes préliminaires confiées à la brigade de recherche de la gendarmerie nationale de Bab J’did.

Elles visent des chefs d’entreprises algériens, soupçonnés de corruption ou de transfert illicite de capitaux vers l’étranger. L’annonce est accompagnée d’une mesure conservatoire : ces suspects n’ont plus le droit désormais de quitter le territoire algérien. Ils ont été sommés de rendre leurs documents de voyage.

Conglomérats familiaux

La liste des businessmen touchés par cette décision a fuité dans des médias algériens, dont Ennahar TV. Dans le détail, elle révèle que ce sont des personnalités proches du camp d’Abdelaziz Bouteflika qui sont ciblées. Ali Haddad, PDG du groupe de travaux publics ETRHB et ancien président du Forum des Chefs d’Entreprise (FCE), y figure. Tout comme son frère Omar – dit Rebbouh -, qui préside l’un des clubs de football de la capitale, l’USM Alger.

Les frères Redha, Noah et Karim Abdelkader Kouninef, à la tête du géant du BTP KouGC, sont aussi visés. Autre groupe familial dans le viseur des autorités : celui de Mahieddine Tahkout, qui détient le marché du transport étudiant à Alger et une usine de montage de voiture Hyundai. Son frère Rachid est frappé de la même mesure d’interdiction de territoire, tout comme Nacer et Billel Tahkout.


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La liste révélée par des médias algériens comporte aussi le nom de Mohamed Baïri, PDG du groupe Ival. Deux autres personnes respectivement née en 1985 et 1986 sont cités, à savoir Mohamed Ould Youcef et Ibrahim Boudia.



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JeuneAfrique

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