Président Trump, an III : lendemains de triomphe

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L’occupant de la Maison Blanche a préféré rouvrir les dossiers qui fâchent, de l’assurance-santé à l’environnement, plutôt que de profiter des retombées positives de la conclusion de l’enquête « russe ».

Le Monde.fr avec AFP
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Le président américain Donald Trump à Grand Rapids (Michigan), le 28 mars.

La semaine s’annonçait radieuse. Le 24 mars, le procureur spécial Robert Mueller avait définitivement enterré les soupçons de collusion avec la Russie qui pesaient Donald Trump à propos de la présidentielle de 2016. Le ministre de la justice Willam Barr avait ajouté au fond du trou l’hypothèse d’une obstruction à la justice, puis rebouché, et tassé la terre de tout son poids, qui est respectable.

Un stratège aurait conseillé de faire durer cet instant le plus longtemps possible, voire de profiter de l’aubaine pour inviter la nation à tourner la page et à se rassembler derrière le président blanchi pour marcher d’un pas désormais serein vers l’horizon prometteur du bien commun.

Mais Donald Trump n’a manifestement d’autres conseillers que lui-même. Le lendemain, le 25 mars, comme le joueur que la chance du moment attire vers l’incertain, il a donc jugé urgent de rouvrir une vieille plaie : la guerre contre l’assurance-santé léguée par son prédécesseur, l’Obamacare. Il s’était montré incapable pendant ses deux premières années à la Maison Blanche « d’annuler et de remplacer » le dispositif honni, une promesse de campagne jugée supérieure à l’intérêt général. William Barr a donc été prié de soutenir l’avis d’un juge conservateur du Texas qui a jugé la chose inconstitutionnelle, tout seul, dans son coin.

Démocrates rassemblés

L’opposition qui s’attendait à un interminable tour d’honneur du président exonéré n’en est pas revenue. L’Obamacare est devenu populaire aux Etats-Unis une fois Donald Trump arrivé à la Maison Blanche et la déroute essuyée à la Chambre des représentants par les républicains lors des élections de mi-mandat, en novembre, tient en grande partie à l’inquiétude que le Grand Old Party inspire pour tout ce qui relève de la protection sociale.

Une semaine plus tôt, qui plus est, les démocrates se divisaient entre pragmatiques et idéalistes sur le rythme à adopter pour parvenir à un système de santé universel…

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