Conseil de Rivière-du-Rempart: une troisième plainte pour corruption en vue

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Hier, un groupe de personnes de Rivière-du-Rempart menaçaient de dévoiler une nouvelle affaire dans laquelle le conseiller serait impliqué, toujours pour contrat alloué sans respect des normes, contre paiement. Une lettre de dénonciation devrait atterrir à la commission anti-corruption d’ici vendredi. Les dénonciateurs ont pu retracer, au fil des mois, tous les documents pouvant le prouver. «Si aucune action n’est prise, nous nous tournerons vers le bureau du Premier ministre. Il prendra la décision qui s’impose», explique l’un d’eux.

 «Ça, c’est une affaire que nous avons pu apprendre. Il y a plus de 50 cas comme ça dans le Nord.» Il s’agit d’un complexe commercial se situant non loin du Gandhi Square, à Rivière-du-Rempart. Selon les dénonciateurs, plusieurs critères n’ont pas été respectés pour la construction de ce bâtiment. Premièrement, celui-ci, doté de 20 emplacements, ne dispose que de huit aires de stationnement. «Il faut que chaque emplacement ait droit à deux parkings minimum pour avoir le permis», confie une source au conseil.

«En plus, pour les bâtiments se trouvant sur une route principale, cinq mètres de passage doivent être laissés entre la route et le bâtiment. Or, il n’y a que deux mètres.» D’ailleurs, les plans le démontrent aussi. Le bâtiment a aussi bénéficié d’un passage temporaire sur un terrain de l’État, allant vers le parking, et devait trouver une solution permanente. «Mé ziska ler nanié. Si dimé léta répran so térin, kouma li pou servi so parking ?» Avec tout cela, il aurait été impossible que le propriétaire obtienne son permis. Mais il l’a eu.  

Cinq contre quatre 

Pour accorder ce permis, l’on soutient au conseil que le conseiller en question aurait touché environ Rs 125 000. Mais il n’est pas le seul à siéger sur le board. «Il y a encore cinq conseillers. Tou kamarad mem sa. Zot manzé bwar ansam…» Pour approuver les permis, les quatre ingénieurs y siégeant également ne font pas le poids. «Tout le temps, ils sont à cinq contre quatre. Ce sont les conseillers qui font la loi.»

D’ailleurs, notre source affirme que si les documents ont atterri aux mains du député Sudesh Rughoobur, entre autres, c’est parce que les cinq membres ne partageraient plus la recette avec les fonctionnaires du conseil. «Avan, tou ti pé gagn zot bout. Aster, zot pa donn nanié.»
Quoi qu’il en soit, le conseiller incriminé n’a pas été pas inquiété par les autorités jusqu’ici car il serait proche d’une députée orange. «Jusqu’en 2014, il a été un membre actif du parti travailliste. Il s’est même fait élire en 2012 sous la bannière rouge. Après les élections de 2014, il a préféré changer de bord et se laisser influencer par le Mouvement socialiste militant», raconte ses ex-«amis» de la circonscription.


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Lexpress

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