« Nous invitons les 193 Etats membres de L’ONU à déclarer l’état d’urgence environnemental et climatique »

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Tribune. La crise sanitaire du Covid-19 est peut-être une occasion inespérée d’opter pour de nouveaux modèles de société. Nous n’avons pas à choisir entre la relance économique et la préservation du vivant. Dans le cadre de la Journée mondiale de la biodiversité, ce 22 mai, nous soussignés, artistes, sportifs, intellectuels et personnalités publiques, appelons les 193 Etats membres de l’Organisation des nations unies (ONU) à déclarer l’état d’urgence environnementale et climatique.

La pandémie a mis en exergue les liens qui existent entre le dérèglement climatique, la destruction de la biodiversité, la mobilité à outrance, un modèle économique basé sur l’hyper-compétition et l’explosion des maladies infectieuses.

En contrepoint, elle a aussi révélé notre capacité à changer nos habitudes du jour au lendemain avec des milliards débloqués en un claquement de doigts, avec la baisse de la pollution atmosphérique et des émissions de gaz à effet de serre de l’ordre de 25 %, avec des chercheurs convoqués aux quatre coins de la planète, et 4 milliards de personnes confinées. Le coronavirus a rendu l’impossible possible. Des solutions ont été trouvées en un temps record, car l’urgence était là.

Les forêts brûlent

Alors qu’attendons-nous pour déclarer l’état d’urgence environnemental et climatique ? Nous sommes confrontés à une urgence comparable à celle de la pandémie.
Les scientifiques annoncent que la moitié des « points de basculement » de la planète ont déjà été franchis : dégel du permafrost, déforestation, blanchissement des coraux. Nos comportements touchent à l’équilibre de la nature et à nos standards géologiques, changent la surface des terres immergées et modifient le fonctionnement des courants océaniques.

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Les forêts brûlent. L’Australie, la Sibérie, le Cambodge, l’Amazonie, la Floride, la Californie et de nombreux pays d’Afrique sont sinistrés. Des hectares de forêts et de végétations sont partis en fumée, faisant des victimes et décimant la faune et la flore de ces régions (1,25 milliard d’animaux morts en Australie lors des incendies de 2019).

Le 4 avril, un incendie s’est déclaré en Ukraine, brûlant plusieurs hectares à proximité de la centrale de Tchernobyl, et provoquant un nuage de fumée qui s’est dispersé à travers toute l’Europe. Avec la montée des océans, les nappes phréatiques vont subir un apport de sel qui les rendra impropres à la consommation. Les terres imprégnées de sel ne seront plus cultivables. A l’heure actuelle, 70 % de la population humaine vit dans des zones côtières qui seront touchées par cette montée des océans. D’ici à 2050, nous risquons de voir affluer deux cents millions de réfugiés climatiques.

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