Chagos: Lalit demande le démantèlement de la base militaire

Ils sont contre la présence de la base militaire à Diego Garcia. Lalit a fait une déclaration en ce sens et plusieurs personnalités, qui ont été parti prenants depuis le début de la lutte pour récupérer l’archipel des Chagos, l’ont signé.

Le problème n’est pas bilatéral, comme c’est indiqué dans l’avis consultatif de la Cour Internationale de Justice et «comme l’Angleterre le prétend», affirme les signataires. Suite à cet avis,  Lalit a écrit aux parlementaires britanniques pour leur faire part de leur position. «Il aurait être ferme et entamer les négociations pour le démantèlement de la base à Diego Garcia» explique Alain Ah-Vee, exprimant ainsi le désaccord du groupe avec la proposition du maintien de la base militaire dans l’éventualité que l’archipel revienne à Maurice.

Parmi les signataires de cette déclaration figurent l’ancient président Cassam Uteem, le représentant des intérêts des enfants Chagossiens Me Hervé Lasemillante, l’ancien Attorney General Jean-Claude Bibi, Rajini Lallah de Muvman Liberasyon Fam et cinq représentants syndicales, dont Haniff Peerun, porte-parole du Mauritius Labour Congress et de la All Workers Federation. Ce dernier explique que lors de la dernière assemblée générale de l’Organisation de l’Unité Syndicale Africaine qui s’est tenu le 4 mars 2017 au Mali, il avait présenté une motion pour que les 54 pays représentés soutiennent la cause Mauricienne. «Cette organisation compte 25 millions de membres. Les 54 représentants ont présenté cette motion à leurs gouvernements respectifs, et cela a certainement joué un rôle important» affirme-t-il. Selon lui, Diego Garcia fait partie de l’archipel et il est inconcevable de demander le retour de l’archipel sans cette île.