La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah condamnée à cinq ans de prison en Iran

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La chercheuse Fariba Adelkhah a aussi été condamnée à une peine d’un an  d’emprisonnement pour « propagande contre le système » politique de la République islamique.
La chercheuse Fariba Adelkhah a aussi été condamnée à une peine d’un an  d’emprisonnement pour « propagande contre le système » politique de la République islamique. THOMAS ARRIVE / AFP

L’anthropologue franco-iranienne Fariba Adelkhah a été condamnée à cinq ans de prison pour « collusion en vue d’attenter à la sûreté nationale », a déclaré samedi 16 mai son avocat, Saïd Dehghan. Son arrestation, en juin 2019, avait été dénoncée par la France, qui réclame sa libération, tout comme son comité de soutien à Paris.

Selon Me Dehghan, qui n’a pas précisé la date de la condamnation, la chercheuse a aussi été condamnée à une peine d’un an d’emprisonnement pour « propagande contre le système » politique de la République islamique, mais elle doit purger seulement la peine la plus longue. Ces deux condamnations peuvent néanmoins faire l’objet d’un appel.

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Arrêtée et détenue en Iran depuis juin 2019, cette spécialiste du chiisme est chercheuse au Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po Paris. L’Iran ne reconnaît pas la double nationalité.

Son compagnon arrêté puis libéré

Son procès s’était ouvert le 3 mars devant la 15e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran. La deuxième audience a eu lieu le 19 mars selon son avocat. Son collègue et compagnon, Roland Marchal, arrêté en juin 2019 alors qu’il venait lui rendre visite, a été libéré à la fin de mars alors qu’était libéré simultanément en France un ingénieur iranien menacé d’extradition vers les Etats-Unis, Jalal Rohollahnejad.

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Vu qu’« au moins deux personnes doivent être impliquées » dans l’accusation de « collusion en vue d’attenter à la sûreté nationale », il se peut que la deuxième personne en question soit M. Marchal, dont l’affaire n’a pas été classée en dépit de sa libération, a avancé M. Dehghan. Il estime que l’accusation de « propagande contre le système politique » se réfère à l’avis de la chercheuse sur le port du voile en Iran, mais, selon lui, il s’agit de remarques d’une universitaire avant tout, plus que d’un jugement de valeur.

Le Monde avec AFP

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