A quoi ressemblera l’Afrique du « jour d’après » ?

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Le continent vu de l’espace par le satellite Deep Space Climate Observatory, en juillet 2015.
Le continent vu de l’espace par le satellite Deep Space Climate Observatory, en juillet 2015. HANDOUT / AFP

Le Monde Afrique aime le débat et plusieurs fois par an organise des événements à Paris ou sur le continent. Les quatre discussions qui se sont tenues via des web-débats du 5 au 8 mai s’inscrivent dans cette lignée. Ces temps forts ont permis d’aborder des thèmes centraux et de dessiner les contours d’une Afrique capable de rebondir. Une Afrique, déjà prête à rebondir dans l’après-coronavirus et à écrire « le jour d’après ».

  • « La santé d’abord ! »

Sans une bonne santé, pas d’économie pérenne. C’est ce que la crise mondiale du nouveau coronavirus vient de rappeler brutalement aux Etats du monde entier. L’Afrique, bien que peu touchée par la pandémie avec ses 75 530 cas déclarés et 2 559 décès au 15 mai, ne fait pas exception. Si le quatuor d’invités du premier web-débat organisé par Le Monde Afrique, mardi 5 mai, s’est accordé sur ce point, tous ont abondé sur les chemins à suivre pour permettre d’offrir aux 1,2 milliard d’Africains le bien-être et les soins qu’ils attendent.

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« La santé est une question cruciale, au carrefour de tous les secteurs économiques », a insisté le docteur Seydou Coulibaly, économiste, chargé pour l’Afrique de l’Ouest des questions de financement et de couverture sanitaire universelle au sein de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Mais, attention, si les Etats n’y travaillent pas, le privé veille. En embuscade pour se saisir de marchés prometteurs quand la classe moyenne africaine s’élargira.

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  • « Penser plus loin avec les artistes »

Même s’il n’endosse pas officiellement ce rôle, l’artiste est le premier architecte de l’Afrique de demain, celui qui pense le continent plus loin. Certains agissent dans l’urgence palliant la faiblesse, voire l’incurie, des politiques publiques africaines, comme Mahi Binebine, peintre, romancier et sculpteur de renommée internationale, qui a mis son talent et son argent, avec Nabil Ayouch, le réalisateur de Much Loved sélectionné à Cannes en 2015, au service des gamins des bidonvilles du Maroc.

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D’autres travaillent à transformer directement les lieux de vie pour faire société autrement. Une approche que développe l’Ivoirien Issa Diabaté, architecte et urbaniste, diplômé de Yale, aux Etats-Unis. « L’architecture et l’urbanisme ont toujours été des outils de transformation de la société. Des outils politiques et géographiques », explique-t-il exemple à l’appui.

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  • « Dénoncer ou agir »

Avec la violence de la crise économique qui menace le continent, il est plus que jamais urgent de se poser la question du « comment ». Comment changer la société pour en faire un espace plus social, plus juste, plus durable ? Faut-il dénoncer ou faut-il agir ? Faut-il combattre hors du champ politique ou descendre dans l’arène ?

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Quatre personnalités militantes africaines aux parcours singuliers ont répondu à ces questions. La Tchadienne Hindou Oumarou Ibrahim, le Camerounais Valsero ou l’Ivoirien Antoine Assalé Tiemoko sont tous passés par le creuset de la société civile, « grosse école de formation des citoyens », pour le rappeur Valsero. Mais ensuite, leurs chemins et leurs stratégies ont différé…

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  • « La Tech, pour le meilleur ou pour le pire ? »

L’épreuve du Covid-19 l’a montré : Internet est un allié et un ennemi. Un levier pour la prévention et un moyen de surveiller les populations… « Même en exigeant le consentement des citoyens pour que leurs données personnelles puissent être utilisées, le danger est évidemment de traquer les individus en traquant le virus », soutenait lors du web-débat Gildas Guiella, créateur de WakatLab, premier fab-lab africain en 2011 basé à Ouagadougou.

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Si le pire n’est jamais loin, Moustapha Cissé, professeur d’intelligence artificielle (IA) à l’Institut africain de sciences qui a créé avec Facebook et Google en 2017 le premier master d’IA du continent, voulait aussi voir que « le meilleur » arrive aujourd’hui sur le continent via la tech. Le mathématicien veut croire à une technologie « qui soit alignée sur les valeurs que chaque société considère comme les meilleures ».

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Ces quatre web-débats ont eu lieu en partenariat avec l’association Res Publica – via Les Dynamiques – et le fonds français Muskoka.

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