« L’avenir commun de l’Europe doit aussi être financé conjointement »

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Tribune. La solidarité européenne en matière de santé et, de plus en plus aussi, en matière économique, est soumise à une épreuve décisive dans cette crise. Il s’agit essentiellement de la solidarité et de la souveraineté de notre communauté d’Etats. Ces questions ne se posent pas seulement aujourd’hui, mais la crise nous oblige à y apporter maintenant des réponses rapides. L’heure de l’Europe peut encore sonner, et ce qui a été manqué dans le passé peut maintenant être rattrapé plus rapidement.

En temps de crise, les entrepreneurs sont toujours à la recherche d’opportunités. Il devrait en être de même pour la politique européenne. Il s’agit de construire une Europe souveraine et solidaire qui sera bien plus qu’un partenaire secondaire des Etats-Unis en matière de sécurité et de la Chine en matière économique. Au centre de cette démarche doit se trouver une stratégie industrielle européenne digne de ce nom.

Une première étape

Lors de leurs vidéoconférences, les chefs de gouvernement des pays de l’Union européenne (UE) ont pour l’instant uniquement décidé de ce qui est nécessaire pour surmonter la crise. Certes, les mesures adoptées profiteront également aux entreprises industrielles européennes, qui constituent l’épine dorsale de l’économie européenne, avec leurs quelque 30 millions de salariés. Mais elles ne suffisent pas. Elles ne constituent qu’une première étape. Elles sont évidentes mais n’apportent qu’une réponse à l’évidence, à savoir la gestion aiguë et à court terme de l’impact économique et social de la crise.

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Le moment est venu d’aller au-delà de l’évidence et de faire entrer le continent dans une nouvelle ère. Un simple Fonds de reconstruction qui se limite à soutenir les économies dans leur état actuel ne serait pas suffisant. Ce qu’il faut, c’est un Fonds d’avenir européen. Il est certes indispensable de stabiliser la chaîne de valeur européenne afin que les différents Etats membres ne fassent pas défaut pas en tant que clients ou fournisseurs.

Mais au-delà, il s’agit de compenser dès maintenant le retard pris par l’Europe en matière de recherche, de développement et d’éducation et, en outre, de se concentrer spécifiquement sur la transformation numérique et le changement climatique en tant que priorités absolues pour l’avenir.

Dans le contexte de la transformation numérique, l’industrie européenne ne doit pas se concentrer uniquement sur la création de produits, de systèmes et de solutions intelligents et sur la construction d’installations de production numérique. L’objectif est de piloter la numérisation des processus de vente, de marketing, de distribution.

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