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Une semaine chez papa, une semaine chez maman. C’est le rythme le plus souvent choisi par les parents qui ont mis en place une résidence alternée, également appelé « garde partagée » ou « garde alternée ». Une solution de plus en plus plébiscitée par les parents divorcés. Mais quels sont les pièges à éviter pour que tout se passe bien ?
Erreur n°1 : Habiter trop loin l’un de l’autre
Première condition essentielle au bon déroulement de la garde alternée : habiter dans la même ville ou à proximité. Les parents qui se lancent dans ce mode de garde alors qu’ils sont éloignés géographiquement vont imposer à leurs enfants de nombreux kilomètres à parcourir, et autant de fatigue qui va avec. Avec ses deux parents dans le même secteur, l’enfant va pouvoir suivre un cursus scolaire normal et garder ses repères : copains, activités. Si vous n’avez pas d’autres choix (pour raisons financières, professionnelles ou autres), peut-être qu’un autre mode de garde est à envisager.
Erreur n°2 : Prendre des décisions importantes pour l’enfant sans consulter votre ex-conjoint
Même après une séparation, les deux parents sont responsables de prendre les décisions importantes d’un commun accord, quel que soit le type de garde choisi (exclusive ou partagée). Parmi ces décisions, on entend les questions de santé (comme une intervention chirurgicale) ou le choix de l’école. En cas de désaccord, ce sont les tribunaux qui tranchent le litige dans l’intérêt de l’enfant. Ne faites donc pas l’erreur de prendre une décision importante sans en informer l’autre parent, au risque d’envenimer vos rapports. En revanche, l’heure du coucher, la façon de s’habiller, les repas ou les sorties, soit des décisions du quotidien, sont à la seule responsabilité du parent en charge à ce moment-là.
Erreur n°3 : Mettre en place un calendrier très strict
En optant pour la garde alternée, les parents sont normalement tous les deux désireux de faire partie de la vie de l’enfant et de prendre en charge son éducation, de manière équitable. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut compter les minutes passées avec l’un ou l’autre. Les parents doivent réussir à être souples afin d’écouter les besoins de leur enfant et s’adapter aux situations. Mettre en place un fonctionnement trop carré n’est donc pas forcément la meilleure solution. Vous pouvez essayer une semaine chez l’un et une semaine chez l’autre, mais pourquoi pas évoluer par quinzaine ? Il faut faire des essais et en discuter. De même, si un enfant a eu une grosse journée et se sent trop fatigué pour changer de maison, ne le forcez pas toujours. Cependant, il est à l’inverse important de ne pas avoir un rythme trop décousu et au jour le jour. L’enfant doit avoir un cadre et avoir en tête les jours de transition. Simplement, vous pouvez déborder du cadre de temps en temps sans que cela ne le perturbe.
Erreur n°4 : Switcher de maison le dimanche soir
Dans les esprits, la semaine va du lundi matin au dimanche soir. Bien souvent donc, les parents effectuent le changement de domicile le dimanche. Ce n’est peut-être pas la meilleure solution. Mieux vaut privilégier un jour de semaine : les enfants partent à l’école le matin et rentrent le soir dans un autre cadre. C’est moins traumatisant que de quitter papa ou maman le dimanche soir après avoir passé un super week-end. Le vendredi soir apparait souvent comme une bonne option : les enfants sont en week-end, ils sont donc en bonne condition pour aborder le changement de maison. Ils ont le samedi matin pour s’installer tranquillement. Pour les parents, vous commencez par deux jours de repos avec les enfants, deux jours de plaisir et d’occupations, avant d’entamer la semaine d’école.
Erreur n°5 : Être plus (trop) souple avec son enfant
Divorcés et seuls avec vos enfants, vous pouvez avoir la tentation d’accepter des situations que vous refuseriez d’ordinaire. Cajoler votre enfant et lui accorder plus d’attention sont des réactions tout à fait normales. Mais n’oubliez pas pour autant votre rôle éducatif de parents. Même si vous ne voyez votre loulou qu’une semaine sur deux, vous ne pouvez pas tout lui céder.
Quid de l’âge pour la garde alternée : à éviter avant… 6 ans ?
La résidence alternée devrait être proscrite chez les enfants de 0 à 3 ans, et parfois même 4 ans, estime le Dr Bernard Golse, chef du service de pédopsychatrie à l’hôpital Necker Enfants malades. Le Dr Maurice Berger va plus loin : « En deçà de 6 ans, c’est un dispositif à hauts risques affectifs pour l’enfant. Au-delà, on peut l’envisager… à certaines conditions. Avant tout, il faut respecter une certaine progressivité, comme le calendrier de Brazelton par exemple. Une résidence alternée, ça ne se met pas en place en un jour. » « Il faut aussi que les parents communiquent facilement, soient capables de collaborer et n’habitent pas loin l’un de l’autre, souligne Aurore Jesset, psychologue et psychanalyste. Quand on vit entre deux maisons, il y a toujours un objet oublié à rapporter !»
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