Président Trump, an IV : la question de confiance

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Donald Trump lors d’une réunion avec son équipe de sécurité nationale, à la Maison Blanche, à Washington, le 9 mai.
Donald Trump lors d’une réunion avec son équipe de sécurité nationale, à la Maison Blanche, à Washington, le 9 mai. MANDEL NGAN / AFP

Il ne lui reste plus que six mois. Dans six mois, les Américains auront tranché. Donald Trump sera reconduit pour quatre années supplémentaires, ou il subira l’humiliation d’une défaite qui en fera l’égal en infortune de Jimmy Carter et de feu George H. W. Bush, battus au terme de leur premier mandat. Avec un taux de chômage qui a explosé à des niveaux inconnus depuis la fin de la seconde guerre mondiale, le président des Etats-Unis ne part pas avec le vent dans le dos. Son slogan pour la campagne de novembre, « Garder l’Amérique grande », est déjà bon pour la poubelle. Celui de 2016, « Rendre l’Amérique grande à nouveau » serait de circonstance, mais il sent le réchauffé.

En recevant des élus exclusivement républicains du Congrès vendredi 8 mai à la Maison Blanche, Donald Trump a affiché un optimisme à tous crins. « Nous allons reconstruire [notre pays]. Nous allons le reconstruire aussi vite que possible. Je pense que nous allons avoir une transition incroyable (…) Et nous allons faire un travail comme personne ne l’a vu auparavant », a-t-il assuré. « J’ai parlé avec [la chancelière allemande] Angela Merkel aujourd’hui. J’ai parlé avec le premier ministre [Shinzo] Abe du Japon. J’ai parlé avec de nombreux dirigeants au cours des quatre ou cinq derniers jours. Et presque tous, je dirais tous, nous considèrent tous comme le leader mondial, et ils nous suivent », a affirmé Donald Trump.

Optimisme à tous crins

Cet enthousiasme fait plaisir à voir, mais le sort de Donald Trump relève désormais de la question de confiance. Il existe certes des groupuscules armés qui partagent sa volonté de réouverture à toute force du pays en manifestant contre les gouverneurs trop précautionneux. On a vu en Caroline du Nord, samedi, l’une de ces « personnes très bien », selon le président, portant en bandoulière ce qui pourrait être un lance-roquettes antichar AT4 (à usage unique) qu’on aurait du mal à assimiler à un bâton de parole pour débats sereins. Mais la réussite de la relance voulue par Donald Trump va dépendre du degré d’assurance qu’il sera, ou non, capable d’insuffler dans l’opinion américaine.

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Autant le dire tout de suite, du travail reste à faire. Depuis vendredi, trois piliers de la « task force » mise sur pied pour lutter contre le Covid-19 sont plus ou moins en quarantaine : Anthony Fauci, l’immunologiste en chef des Etats-Unis, mais aussi le patron des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) et celui de l’administration des denrées alimentaires et des médicaments (FDA). Une mesure de précaution après la détection de deux cas positifs à la Maison Blanche. Cette découverte a valu un test de dépistage immédiat aux journalistes présents ce jour (ce fut prompt et indolore).

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