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La République démocratique du Congo (RDC) a de nouveau accusé, lundi 4 mai, les rebelles hutu des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) d’être les auteurs du massacre de rangers fin avril dans le parc des Virunga.
« Nous avons un premier rapport d’enquête préliminaire qui confirme l’action de la Compagnie de renseignement et d’action en profondeur (CRAP), une unité spécialisée des FDLR », a déclaré le général-major Maurice Aguru Mamba, commandant du Corps pour la protection des parcs nationaux et des réserves naturelles apparentées (CORPPN). « Nos sources sont crédibles », a souligné l’officier lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation du CORPPN et qui s’est déroulée en présence du porte-parole de l’armée, le général-major Léon-Richard Kasonga.
Le 24 avril, 17 personnes, dont 12 écogardes du parc national des Virunga, ont été tuées dans une embuscade près du siège du parc, dans la province du Nord-Kivu, au nord de Goma. La direction du parc avait alors accusé « le groupe armé FDLR-FOCA » d’être « l’auteur de cette tuerie ». Dans un communiqué publié trois jours plus tard, les FDLR avaient nié toute responsabilité dans cette embuscade, accusant le régime de Kigali.
Les FDLR sont un groupe de rebelles hutu rwandais réfugiés en RDC, dont certains fondateurs au début des années 2000 ont participé au génocide de 1994 au Rwanda. Leur ancien chef Sylvestre Mudacumura a été tué dans le Nord-Kivu en septembre 2019. Depuis près de trois décennies, l’armée congolaise se bat contre des groupes armés dans la partie orientale du pays. « Les forces armées de la RDC sont en train de traquer les groupes armés qui sont dans les parcs », a affirmé le général-major Aguru. Les zones protégées couvrent 17 % de la superficie du territoire de la RDC, pays de 2,345 millions de km2.
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