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Si l’enquête provoquée par les lanceurs d’alerte au sein de l’institution se poursuit, une précédente investigation consultée par Jeune Afrique avait déjà relevé plusieurs anomalies notamment dans les procédures de recrutement.
C’est une affaire dont Akinwumi Adesina se serait volontiers passé. Candidat à sa propre succession pour un nouveau de mandat de cinq ans à la tête de la Banque africaine de développement (BAD), il voit sa gestion questionnée par une partie de ses salariés. Ceux-ci ont déposé une plainte contre lui devant le Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption (PIAC) le 19 janvier dernier, mais plusieurs semaines se sont écoulés avant que ce dossier embarrassant ne devienne public.
La charge est sévère. Directement mis en cause, Akinwumi Adesina a dénoncé une « tentative de diffamation ». « Ces allégations n’ont aucun fondement, a-t-il lancé le 10 avril à ses équipes lors d’une visio-conférence. Lorsqu’on leur a demandé des preuves, les dénonciateurs ont répondu qu’ils n’en avaient aucune. Ils veulent juste la tête d’Adesina ! »
Des « anomalies » relevées dans un rapport d’audit
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