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Les alliés du président Abdelaziz Bouteflika multiplient les signaux contradictoires, allant jusqu’à soutenir les contestataires.
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On vous dit de partir tous, pas de venir tous. » Sur les réseaux sociaux, où l’on se prépare à une nouvelle journée contestataire, vendredi 22 mars, les Algériens n’en finissent pas de se gausser des ralliements au « mouvement populaire » de représentants des partis du pouvoir, initialement défenseurs zélés du cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika.
Même le Front de libération nationale (FLN) semble évoluer. Son coordinateur, Mouad Bouchareb, qui pourfendait au lendemain de la première grande manifestation du 22 février les semeurs de « discorde » contestant la candidature de Bouteflika, « envoyé par Dieu pour réformer le pays », a affirmé, mercredi 20 mars, que les militants du FLN soutenaient « pleinement le mouvement populaire ».
Le FLN ne se démarque cependant pas du président Bouteflika qui, selon Mouad Bouchareb, a répondu « avec sincérité » au peuple « en prônant un changement de système et une Algérie nouvelle ».
Des « forces non constitutionnelles, non organisées » ont dirigé l’Algérie. Le porte-parole du RND, allié du FLN
La veille, Seddik Chihab, le porte-parole du Rassemblement national démocratique (RND), parti dirigé par l’ex-premier ministre Ahmed Ouyahia et allié du FLN au sein de l’« alliance présidentielle », a été plus fracassant en affirmant que des « forces non constitutionnelles, non organisées » avaient dirigé l’Algérie « au cours des cinq, six ou sept dernières années ». Il a également qualifiéd’« erreur » le soutien au cinquième mandat de Bouteflika au vu de son état de santé. « Nous avons manqué de perspicacité », a-t-il regretté.
Les propos de M. Chihab consacrent-ils une volte-face du RND ? En fait, le parti s’est ostensiblement démarqué mercredi de son porte-parole. Il a réaffirmé sa « fidélité » au président Bouteflika et à sa proposition de sortie de crise. La formation retourne ainsi à la ligne exprimée lundi par Ahmed Ouyahia, qui avait appelé à des « concessions susceptibles de convaincre les citoyens de la crédibilité de la transition démocratique harmonieuse à laquelle a appelé le président de la République ».
La feuille de route peine à se mettre en place
Ces ralliements et ces états d’âme des partis du pouvoir surviennent alors que la « feuille de route » du chef de l’Etat peine à se mettre en place. M. Bouteflika a réaffirmé le 19 mars, à l’occasion de la Fête de la victoire, son plan déjà dévoilé le 11 mars : prolongation de fait de son mandat qui expire légalement le 28 avril, tenue d’une conférence nationale « inclusive », révision constitutionnelle et enfin tenue d’une élection présidentielle.
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