Virus oblige, les Européens dans le flou pour leurs vacances d’été

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Sur la plage désertée d’El Masnou, au nord de Barcelone (Catalogne), le 29 avril.
Sur la plage désertée d’El Masnou, au nord de Barcelone (Catalogne), le 29 avril. ALBERT GEA / REUTERS

De Berlin à Paris, de Madrid à Stockholm, une question taraude les Européens : à quoi ressembleront leurs vacances d’été ? Des centaines de millions de personnes se demandent si elles pourront passer les frontières, si elles seront soumises à des tests et, tout simplement, si les autorités de leur propre pays les autoriseront à voyager.

A l’heure d’un prudent déconfinement, les Français – et ils ne sont pas les seuls en Europe – attendent, eux, que les autorités leur indiquent s’ils pourront se déplacer dans leur propre pays. Edouard Philippe a expédié la question lors de l’annonce de son plan lundi, promettant des détails pour début juin. De son côté, le ministre allemand des affaires étrangères, Heiko Maas, a déjà prévenu ses concitoyens qu’ils ne « pourront pas passer les vacances qu’ils connaissent généralement, sur la plage ou dans des refuges de montagne ».

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Pays les plus directement affectés par la pandémie, l’Italie et l’Espagne sont, eux, en plein doute. Avec ses dizaines de millions de touristes étrangers attendus chaque été, l’Espagne aimerait évidemment ouvrir ses frontières, mais son gouvernement affirme qu’il ne le fera pas sans un accord européen avant l’été. Et la garantie qu’il existe un contrôle homogène de l’épidémie dans les pays de provenance. Pour le moment, l’idée de la venue de touristes étrangers est donc, de fait, écartée.

La mobilité intérieure ne sera d’ailleurs pas rétablie avant six semaines entre les provinces du pays. Et pas forcément vers les îles Canaries et les Baléares, si aucun protocole n’est mis au point pour le fonctionnement des aéroports. Des opérateurs allemands se sont plaints de cette situation auprès du gouvernement régional des Baléares et les propriétaires de résidences secondaires sont dépités. « Préparez-vous à devoir respecter la distanciation sociale durant un moment… y compris sur la plage », a, de surcroît, prévenu la ministre du tourisme, Reyes Maroto, à l’adresse de ses compatriotes, qui assument l’idée qu’ils ne partiront pas à l’étranger.

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Du côté italien, les mesures de déconfinement annoncées pour le mois de mai n’autorisent les déplacements qu’à l’intérieur des régions. Les voyages hors des frontières ne sont même pas évoqués. Les touristes étrangers devraient, au mieux, être soumis à une mise en quarantaine à leur entrée dans le pays. Et des limitations drastiques sont envisagées sur les plages.

Heiko Maas, ministre des affaires étrangères allemand, a dénoncé « une course à l’échalote européenne pour autoriser, en premier, les voyages touristiques »

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