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A peine franchies les portes de l’hôtel, un moniteur afficherait la température corporelle du client. Un kit comprenant des gants, un masque et du gel désinfectant lui serait fourni. Dans le meilleur des cas, un test rapide permettrait d’écarter une possible infection au Covid-19. Ou bien une application téléphonique certifierait qu’il n’a pas voyagé récemment dans une zone à risque. Des marquages au sol séparés de deux mètres l’obligeraient à garder les distances de sécurité devant la réception, protégée d’une cloison transparente.
Face aux escaliers, des paillassons imbibés d’eau de javel désinfecteraient ses semelles de chaussures et les roues de sa valise. Et pour monter dans les chambres, l’ascenseur fonctionnerait par commande vocale. Quant aux petits-déjeuners au buffet, mieux vaut oublier : le service en chambre deviendrait la règle… Voilà quelques une des pistes que les groupes hôteliers espagnols avancent pour ouvrir leurs portes dans l’ère du post-confinement qui s’annonce. Et pour sauver une partie de la saison touristique dans ce pays qui est l’un des plus frappés par la pandémie, avec plus de 200 000 cas confirmés et 23 000 morts. Mais, le plan de reprise de l’activité reste flou, alors que le tourisme représente près de 13 % des emplois et 14,6 % du PIB.
Une longueur d’avance
« Pas question d’attendre un vaccin les bras croisés, résume Kike Sarasola, le président fondateur du groupe Room Mate. Il faut que l’Espagne redevienne une destination qui inspire la confiance, et pour cela nous avons besoin que soient mis en place des protocoles simples, validés à l’échelle européenne et reconnus par les touristes. »
« Si, demain, on devait rouvrir aux touristes, nous serions prêts, puisque nous avons déjà adapté ces hôtels aux protocoles en matière d’hygiène et de distanciation »
Paillassons javellisés, masque obligatoire et tests massifs font ainsi partie des initiatives que M. Sarasola a dévoilé le 23 avril. Pour le moment, l’idée de faire passer un test à tous les clients peut sembler irréaliste, puisque ceux-ci sont réservés aux personnes présentant des symptômes et aux soignants. Mais le chef d’entreprise se veut optimiste, ayant une longueur d’avance. Dès mars, il a offert treize de ses hôtels, en Espagne, mais aussi à Paris, Milan, Florence ou New-York pour accueillir du personnel soignant, et, des personnes âgées, saines, transférées de maisons de retraite. « Si demain, on devait rouvrir aux touristes, nous serions prêts, puisque nous avons déjà adapté ces hôtels aux protocoles en matière d’hygiène et de distanciation fixés par les autorités », résume-t-il.
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