Disparitions : Ils n’intéressent personne

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L’Arpd, l’association qui regroupe des personnes de famille disparus, réclament de vrais mesures de la part de l’état et dénoncent la faiblesse des moyens mis en oeuvre pour retrouver tous ceux qui ne sont jamais revenus.

Ce sont des familles dévastés depuis qu’un des leurs a disparu. Les années passent mais rien ne bougent. La soeur d’un des disparus témoigne de son parcours, son errance, un samedi de Mars samedi à Lyon, lors d’une réunion de l’ARPD.

“Nous n’avons jamais cru a la disparition de mon frère, il a fallu attendre plusieurs mois pour que l’enquête soit qualifié en homicide.”

Dalila Boutvillain, soeur de Malik Boutvillain

Elle se sent dans le néant privée de contact avec les enquêteurs. “Que de temps perdu” déplore Bernard Valézy, dirigeant de l’ARPD.

“Quand ont parle de personnes disparus, l’enquête n’est ouverte que si les force de l’ordre considèrent qu’il s’agit d’une disparition inquiétante. “

” Souvent les enquêtes sont des impostures”.

Dans l’assistance, David prend la parole : ” Les gendarmes ne nous croyaient pas, nous ont dit que c’était un marginal. L’enquête n’a été ouverte que cinq jours après. Pour nous c’était trop tard. L’avocat Bernard Boulloud cite le cas de cette famille de Poncin dans l’Ain qui était convaincu pendant 4 ans que la justice suivait de près cette affaire. Or aucun dossier n’avait été ouvert par le parquet, souvent les enquêtes sont des impostures. Il n’y a pas d’enquête.

Pour l’ARPD, il faut que cela cesse, il y a 70 000 disparus par an, sans que l’on puisse aligner un dispositif sérieux. Bernard Valézy point de nombreux dysfonctionnement. L’association réclame aux pouvoirs publics d’organiser des assises et de créer un organisme spécifique qui consacrerait une vrai place à ces milliers de personnes qui ne sont jamais revenu.

La plainte perdue de Mohamed

C’est dur d’avoir cherché son frère pendant 15 ans, mais c’est encore plus dur que la justice nous laisse sur le seuil, sans réparations.

Rachida est en colère depuis que la cour de Cassation, a confirmé que le meurtre de Mohamed Abdellali, son frère, était bien prescrit. Donc le meurtrier présumé est relâché sans aucune poursuite. La raison ? Elle paraît à peine croyable : La justice n’a pu retrouver la plainte de la famille pour disparition inquiétante, qu’elle avait déposé à l’époque parce que le dossier de Mohamed a été perdu. “Les assassins, qui ont avoués ne seront pas jugés, à cause d’une faute grave de la justice” proteste Rachida.

Pour David Metaxas, un de leur avocat, cette situation est symptomatique du peu de cas que l’on fait des disparus. L’état Français sera condamné à à l’aune de son comportement du mépris affiché. La famille a saisi le tribunal administratif. La cour Européenne des droits de l’homme ( CEDH) et le conseil d’État.



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