Au Sahel, les soutiens britannique et américain à l’opération « Barkhane » maintenus

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Un hélicoptère lourd Chinook de l’armée britannique à Ménaka, au Mali, en mars 2019.
Un hélicoptère lourd Chinook de l’armée britannique à Ménaka, au Mali, en mars 2019. DAPHNE BENOIT / AFP

Britanniques et Américains prolongent pour l’instant leur soutien au Sahel à l’opération antidjihadiste française « Barkhane », en maintenant leurs moyens sur place, a affirmé vendredi 24 avril la ministre des armées Florence Parly dans un entretien au quotidien régional Sud Ouest. « Le Royaume-Uni a décidé de maintenir ses hélicoptères Chinook sur place. Quant aux Etats-Unis, ils ont différé leur décision de désengagement. Leurs moyens sont toujours en place », affirme-t-elle.

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Le Pentagone avait ouvertement envisagé ces derniers mois de réduire drastiquement la voilure en Afrique de l’Ouest. Or Washington fournit aux 5 100 soldats français de l’opération « Barkhane » des capacités cruciales de renseignement et de surveillance, notamment grâce à ses drones, du ravitaillement en vol et du transport logistique pour un coût de 45 millions de dollars (41,5 millions d’euros) par an.

Une aide précieuse

Depuis juillet 2018, l’armée de l’air britannique fournit quant à elle une aide précieuse aux troupes françaises au Sahel avec trois hélicoptères lourds CH-47 Chinook et une centaine d’aviateurs, pour des missions de logistique, ravitaillement et transport de troupes. Mais leur mandat devait s’achever à l’été 2020.

Florence Parly doit rendre visite ce vendredi au 5régiment d’hélicoptères de combat (RHC) de Pau (sud-ouest), endeuillé par la mort de deux de ses militaires le 16 avril lors d’un accident pendant un vol d’entraînement.

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« Dans l’aérocombat et dans le domaine aérien de manière générale, le risque zéro n’existe pas », mais « nous faisons tout pour qu’il soit réduit à son minimum », assure la ministre dans les colonnes de Sud Ouest. « Je veux redire ma confiance et ma fierté à ce régiment. Au Sahel, son engagement est sans faille et ses hélicoptères un atout précieux », conclut-elle.

Fin novembre 2019, la base militaire de Pau et le 5régiment d’hélicoptères de combat avaient déjà perdu sept des leurs, décédés dans un accident d’hélicoptères au Mali qui avait coûté la vie à treize militaires français, la plus importante perte de l’armée française en opération depuis 1983.

Le Monde avec AFP

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