Aucun accord entre Bruxelles et Londres sur les négociations « post-Brexit »

0
114

[ad_1]

Michel Barnier, le 24 avril à Bruxelles.
Michel Barnier, le 24 avril à Bruxelles. POOL / REUTERS

L’urgence sanitaire n’a pas rapproché les points de vue de Londres et de Bruxelles : à l’issue d’une semaine de négociations de la relation « post-Brexit » entre le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE), les parties se sont « virtuellement » quittées vendredi 24 avril sur des positions tout aussi éloignées qu’avant le début de la crise pandémique.

Cela augure mal de la suite des discussions, à moins d’une volte-face, peu probable, du gouvernement Johnson ou, encore plus hypothétique, des Européens. Comment, dès lors, échapper à un « no deal » à la fin de cette année, si Londres continue à refuser de réclamer une prolongation de la période de transition ?

Michel Barnier, le négociateur en chef pour les Européens, n’a caché ni son agacement ni sa préoccupation, depuis Bruxelles, à l’issue d’un round de négociation commencé au début de la semaine et consistant en 40 visioconférences. « Le Royaume-Uni veut des progrès tangibles. Nous sommes sur la même ligne. Cela veut dire que nous avons besoin d’accomplir de vrais progrès avant la fin juin, pour trouver un bon accord à la fin décembre. Dès lors, il faudra plus de dynamisme politique et avancer en parallèle sur tous les volets de la négociation », a indiqué le négociateur européen.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Brexit : reprise surréaliste des négociations entre Londres et Bruxelles

Or, a précisé le Français (guéri du Covid-19, après être tombé malade en mars), s’il y a eu quelques « rapprochements techniques », il n’y a « pas d’engagements du Royaume-uni sur des points fondamentaux, que nous n’avons pourtant pas inventés, puisqu’ils sont contenus dans l’accord de retrait [le traité du divorce]».

M. Barnier a énuméré « quatre thèmes de déception ». Le premier, le « level playing field [harmonisation réglementaire]», base de la « meilleure relation » entre deux parties souveraines, certes, mais qui ne peut être déséquilibrée au profit de la plus petite (le Royaume-Uni), laquelle devrait se rendre compte, a-t-il sous-entendu, qu’il y va de son accès à un marché de 450 millions de consommateurs.

Pas de partenariat sans accord sur la pêche

Londres refuse toujours absolument de s’engager à s’aligner sur certaines normes européennes (droit du travail, fiscalité, environnement), bien que Bruxelles en fasse une condition nécessaire d’accès à son marché intérieur. Deuxième sujet : la gouvernance globale de la relation future : les négociateurs britanniques refusent l’adhésion à la Convention européenne des droits de l’homme et, plus encore, la reconnaissance du rôle de la Cour européenne de justice.

Il vous reste 51.32% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: