En Afrique du Sud, on réfléchit déjà à l’après-South African Airways – Jeune Afrique

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Les compagnies aériennes sont durement touchées par la crise liée au coronavirus. Sous perfusion depuis plusieurs années, l’ancien fleuron sud-africain devrait être liquidé dans quelques jours. Plusieurs opérateurs privés comme Comair, FlySafair et Airlink sont sur les rangs pour reprendre ses quelques activités rentables.


À l’agonie depuis plusieurs années, South African Airways (SAA, 6,8 millions de passagers en 2017) pourrait bien être d’ici la fin avril la première grande victime de la crise du coronavirus qui menace tout le secteur aérien. La première d’une longue série…

Placée en décembre sous procédure de sauvegarde par l’État, la compagnie, endettée à hauteur de 9,2 milliards de rands, soit 570 millions d’euros et vivant depuis longtemps sous perfusion (20 milliards de rands injectés depuis trois ans), semblait avoir un peu de répit.

Mais, la décision du gouvernement, mi-avril, de ne pas lui offrir une nouvelle rallonge, de 10 milliards de rands, a sonné le tocsin de ce fleuron de l’aviation mondiale né en 1934, à la fois fierté de la nation Arc-en-ciel et modèle pour le continent africain.

Des actifs à céder pour financer un plan de licenciement

« Il aurait fallu beaucoup d’argent pour le remettre à flot. Et, si avant le Covid, on pouvait tabler sur un flux de trafic mesurable, ce n’est plus le cas aujourd’hui. On ne sait pas à quelle vitesse l’activité reprendra, ni même si elle retrouvera son niveau d’avant la crise. La compagnie luttait déjà avant la pandémie. Comment pourrait-elle faire mieux après ? », commente son ancien directeur général adjoint, le consultant Sylvain Bosc, qui conseille plusieurs pays africains dans la relance de leurs compagnies aériennes.

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JeuneAfrique

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