les Vingt-Sept calment le jeu mais restent loin d’un accord

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Le président français Emmanuel Macron en visioconférence avec des membres du Conseil européen, le 23 avril à l’Elysée.
Le président français Emmanuel Macron en visioconférence avec des membres du Conseil européen, le 23 avril à l’Elysée. IAN LANGSDON / AP

Après avoir étalé au grand jour leurs divisions dans la foulée de leur rencontre par visioconférence du 26 mars, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne (UE) tenaient à se montrer, autant que faire se peut, unis pour ce nouveau rendez-vous virtuel, jeudi 23 avril. A l’issue de ces quatre heures et trente minutes de discussions, le président du Conseil, Charles Michel, a ainsi salué la « forte volonté » des Vingt-Sept à « avancer ensemble » pour faire face aux ravages du coronavirus.

Les uns après les autres, jeudi soir, ils se sont félicités de la nature de leurs échanges, mais, sur le fonds, ils restent loin d’un accord sur un plan de relance européen, qui doit leur permettre de mieux renouer avec la croissance quand l’épidémie de Covid-19 aura reflué. Et, à de nombreux égards, les divisions qui se sont exprimées avec violence il y a moins d’un mois entre le Sud et le Nord de l’UE persistent.

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Le président français Emmanuel Macron a évoqué « un consensus sur la nécessité d’une réponse décidée rapidement et d’une réponse forte ». Quant au premier ministre italien Giuseppe Conte, qui n’avait pas mâché ses mots contre l’égoïsme des Pays-Bas ou de l’Allemagne ces derniers temps, il a salué « de gros progrès ».

Mark Rutte, le chef du gouvernement néerlandais, s’est, pour sa part, réjoui que les discussions aient repris sur un mode civilisé. Il a évoqué une visioconférence à laquelle il a participé le 20 avril avec son homologue espagnol Pedro Sanchez, la chancelière allemande Angela Merkel, Giuseppe Conte, ainsi que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et Charles Michel. « Nous avons été capables de nous parler » s’est-il félicité, espérant ainsi faire oublier les insultes qui avaient plu sur son pays après le Conseil du 26 mars – le premier ministre portugais Antonio Costa avait ainsi jugé « répugnante » la position des Pays-Bas et fustigé leur « mesquinerie récurrente ».

Mesures d’urgence

Sur le fonds, et ce n’est pas rien quand on se souvient des premières discussions, les Vingt-Sept ont entériné les mesures d’urgence à 540 milliards d’euros auxquelles les ministres des finances sont parvenus le 9 avril et qui compléteront, à partir du 1er juin, les 1 000 milliards d’euros que la Banque centrale européenne (BCE) s’est engagée à injecter dans l’économie.

Ces dispositions prévoient que le Mécanisme européen de stabilité, le fonds de sauvegarde de la zone euro, pourra prêter aux Etats membres jusqu’à 240 milliards d’euros, que la Commission les aidera à financer leur régime de chômage partiel à hauteur de 100 milliards et que la Banque européenne d’investissement (BEI) consentira jusqu’à 200 milliards d’euros de nouveaux prêts aux entreprises.

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