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Le célèbre photographe américain est mort à 82 ans dans des circonstances étrangement ressemblantes à sa trépidante existence, nimbée de mystère et d’obscurité. Tombé fou amoureux dès son adolescence de l’Afrique, l’auteur du culte « The End of the Game », n’aura eu de cesse de la représenter. Retour sur la vie et l’œuvre d’un esthète aventurier hanté par la mort et la violence.
Fin de partie pour le photographe américain Peter Beard : alors qu’il était porté disparu depuis la fin du mois de mars, son corps sans vie a été retrouvé dans les bois, au cœur du Camp Hero State Park de Montauk, à l’extrémité est de Long Island (États-Unis).
L’artiste de 82 ans, qui souffrait de démence et qui avait déjà été victime d’un accident vasculaire cérébral, était à l’image de la relation complexe qu’entretinrent bien des artistes occidentaux du XXe siècle avec l’Afrique en général : entre fascination et mépris, amour et racisme, fantasme et aveuglement.
« Peter Beard était avant tout une légende, et chaque légende comporte sa part de lumière et de romantisme et sa part d’obscurité et de mystère, affirme le photographe Philippe Guionie. L’un ne va pas sans l’autre. À ce titre, il s’inscrit dans la lignée des Rimbaud et Henry de Monfreid, autres passionnés et aventuriers du continent africain. En homme libre, il était inclassable. Aventurier, dandy, photographe, artiste, mondain, écologiste avant l’heure, il n’a cessé de donner à voir, notamment par ses œuvres d’une grande plasticité, à la fois la part animale de la Nature et la part animale de l’Homme dans son rapport à la Nature.»
Dandy
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