avantages et inconvénients des différents scénarios

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Theresa May a demandé mercredi 20 mars un report au 30 juin de la date de sortie du Royaume-Uni de l’UE. Les trois scénarios évoqués jusqu’à présent : un report court du Brexit, un report long et « no deal », présentent des inconvénients pour l’UE. Explications.

Par Cécile Ducourtieux Publié aujourd’hui à 13h44, mis à jour à 13h47

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Montage photo montrant la première ministre britannique, Theresa May, à la tribune de Parlement de Westminster lors de la séance du 20 mars.
Montage photo montrant la première ministre britannique, Theresa May, à la tribune de Parlement de Westminster lors de la séance du 20 mars. HO / AFP

Les vingt-sept dirigeants de l’Union européenne (UE), vont devoir prendre une décision difficile. Mercredi 20 mars, la première ministre britannique a formulé officiellement une demande de report du Brexit au 30 juin. Les pays de l’UE, dont les dirigeants se retrouvent jeudi 21 et vendredi 22 à Bruxelles, devront formuler leur choix à l’unanimité si possible cette semaine, sinon dans le courant de la semaine prochaine. Les principaux scénarios envisagés juqu’à présent présentent des avantages, et surtout des inconvénients pour l’UE. Explications.

  • Le « no deal », faute de report

Le 29 mars à minuit, heure de Londres, si le Royaume-Uni quitte l’UE sans accord, il deviendra brutalement un pays tiers. Cette option est peu probable, tant la volonté de l’éviter est forte côté européen. Mais elle reste possible, si les Vingt-Sept refusent le report du Brexit, estimant que Mme May ne présente pas d’arguments assez convaincants.

Les avantages. Exaspérés par deux ans d’atermoiements côté britannique, les diplomates européens en viennent de plus en plus à souhaiter, en privé, un « no deal », pour enfin « mettre le Royaume-Uni devant ses responsabilités ». Un « no deal » accélérerait la prise de conscience des conséquences d’un Brexit : devenu Etat tiers, le pays perdrait, sans aucune période de transition, son accès au marché intérieur et aux instances de décision de l’Union. Il serait dans une position de faiblesse encore plus grande pour négocier la « relation future » avec l’UE.

Les inconvénients. Les dirigeants de l’UE à Vingt-Sept, n’ont pas du tout envie d’en arriver là et refusent de porter la responsabilité historique d’un non-accord.

En outre, dans ce cas de figure, la situation, sur le front du transport maritime et aérien ou de la pêche, deviendrait très vite chaotique. Au Royaume-Uni, mais aussi dans les Hauts de France, en Belgique, aux Pays-Bas, etc. L’UE a beau s’être activement préparée au « no deal », les mesures de contingence prévues (accès maintenu aux zones de pêche, par exemple), impliquent la réciproque du côté britannique, ce qui n’a rien d’évident.

Certes, mardi 19 mars, Nathalie Loiseau, la ministre des affaires européennes, a affirmé depuis Bruxelles : « Si aucune décision n’est prise [au Royaume-Uni], la date du 29 mars tombe, et ce sera un non-accord. » « Nous sommes réellement épuisés par ces négociations », a pour sa part déclaré son homologue allemand Michael Roth. 

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