Saint-Aubert: Élodie Bertin retrouvée décédée, son corps a été identifié

Le corps retrouvé à Saint-Aubert est bien celui d’Élodie Bertin, la piste criminelle écartée

Le corps sans vie d’une femme avait été retrouvé dans un bosquet, sur un terrain situé à proximité de Saint-Aubert dans l’après-midi du 19 mars. L’autopsie a confirmé l’identité de la défunte, qui aurait mis fin à ses jours.

Le corps sans vie d’une femme avait été retrouvé dans un bosquet le 19 mars, sur un terrain entre Saint-Aubert et Saint-Vaast-en-Cambrésis. L’autopsie réalisée à l’institut médico-légal de Lille a confirmé l’identité de la victime.
Il s’agit bien d’Élodie Bertin, une habitante de Rieux-en-Cambrésis portée disparue depuis le 19 janvier.

Selon le parquet, il n’y a pas de lésion traumatique ou d’élément indiquant l’intervention d’un tiers. La piste criminelle est donc écartée, au profit de celle du suicide, fortement envisagée. Des analyses toxicologiques sont en cours pour confirmer l’hypothèse, et conclure l’enquête menée par la brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Cambrai. L’état du corps révèle aussi que le décès serait susceptible de remonter aux premiers jours du signalement de sa disparition, deux mois plus tôt.
Disparition inquiétante

Considérée comme inquiétante, celle-ci avait entraîné le déploiement d’importants moyens pour tenter de localiser Élodie Bertin. Un appel à témoins avait été lancé le 22 janvier par la brigade de gendarmerie d’Avesnes-les-Aubert, trois jours après le départ de la victime signalé par sa mère. Élodie Bertin avait été vue en train de quitter le domicile de ses parents à Rieux-en-Cambrésis, mais ne donnait plus signe de vie. Seul indice : son téléphone bornait à Saint-Aubert, sans être précisément localisable. Il est resté allumé pendant près d’une semaine, n’émettant aucun appel.

Gros dispositif de recherches

Le 23 janvier, dix-huit gendarmes et six équipes cynotechniques des pompiers ont ratissé Saint-Aubert à la recherche d’indices, sans succès. Pas même lors d’un survol de la commune par un drone le lendemain, puis par un hélicoptère le lundi suivant.

Le lundi 28 janvier, une trentaine de proches et anonymes avaient aussi fait une battue sans parvenir à la retrouver.
Parallèlement, les sociétés de bus, les conducteurs de taxis et les hôpitaux avaient été contactés. Mais Élodie Bertin était demeurée introuvable, à la grande perplexité des enquêteurs, jusqu’à la découverte de son corps deux mois après sa disparition.

Avoir des idées suicidaires n’est pas anodin. N’hésitez pas à en parler à votre médecin, ou à vous rendre aux urgences, ou à appeler Suicide écoute au 01 45 39 40 00 (7 j / 7, 24 h / 24).

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