Une infirmière enfreint les règles de l’hôpital pour offrir à ce vieil homme mourant son dernier vœu !

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Les personnes en fin de vie nécessitent un soin particulier de la part du personnel médical des hôpitaux dans lesquels ils sont accueillis. Il est donc tout à fait naturel qu’au-delà de l’aspect professionnel, le côté humain a énormément d’importance dans ces situations où le patient mourant ne demande qu’à partir dans les meilleures conditions possibles. L’histoire de cet homme qui a été relayée par The Guardian, en est la parfaite illustration.

Ce qu’on ne verrait presque jamais dans un hôpital

En Mars 2017, un homme âgé de 75 ans a été transporté d’urgence à l’hôpital universitaire de la ville d’Aarhus, au Danemark. Il finira par apprendre qu’il ne lui restait, tout au plus, que quelques jours à vivre. Ce monsieur nommé Carsten Flemming Hansen souffrait en fait d’une hémorragie interne ainsi que d’un anévrisme aortique qui provoquent une libération incontrôlée du sang dans la totalité du corps. Le personnel hospitalier était bien conscient qu’il était inutile de procéder à une opération et que la fin était inéluctable pour le pauvre homme.
C’est de cette manière qu’au lieu de poursuivre le traitement, on a décidé que Hansen allait avoir droit à des attentions spéciales afin qu’il puisse vivre ses derniers instants de la meilleure façon possible. Le corps médical a par conséquent préféré répondre positivement à sa dernière volonté en plaçant son lit sur un balcon et en lui permettant de fumer une cigarette et de boire un verre de vin blanc. Il a ainsi pu contempler le coucher du soleil une dernière fois avec sa famille.

L’hôpital a ensuite partagé la photo sur sa page Facebook officielle en indiquant que malgré l’interdiction de fumer en vigueur dans l’établissement, les infirmières et la famille du patient s’étaient mises d’accord sur le fait que les dernières volontés de Hansen passaient avant les règles internes de l’hôpital et comme l’a dit, Inge Pia Christensen, directrice des soins infirmiers à l’hôpital : « C’était le moment où il allait faire ses adieux à la vie. ».

Ce que les autres pensent de cette initiative

La photo du vieux Hansen cigarette à la main a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, elle a par conséquent eu droit a plus de 5000 partages. Les commentaires avaient généralement pour objet de féliciter le personnel pour avoir enfreint le protocole de prohibition en vue de permettre au patient d’avoir « une mort digne », tout en soulignant le fait que malheureusement, si le même cas se présentait dans un autre pays, les choses se seraient passées très différemment :
Lisa de Sydney : « Les hôpitaux ici en Australie aimeraient pouvoir faire preuve d’humanité de la même manière »
Laura de Milan « En Italie, cela ne serait jamais arrivé »

Michael de Boston « Je tends à penser qu’aux Etats-Unis, nous aurions fait les choses pareillement, mais je n’en suis pas si sûr. »

Des règles qui devraient être parfois enfreintes

La probabilité qu’une telle chose se produise aux Etats-Unis demeure néanmoins infime puisque, depuis 1998, 96% des hôpitaux américains sont dans le respect le plus strict de l’interdiction de fumer. D’ailleurs, certains établissements comme la clinique de Cleveland n’embauchent même plus de fumeurs.
Mais la réalité est que cette histoire danoise concerne plus les soins accordés aux personnes en fin de vie que l’interdiction du tabagisme. Craig Blinderman, professeur de médecine et directeur du service de soins palliatifs pour adultes au centre médical de l’Université Columbia, a déclaré en réaction à cette photo : « Honnêtement, je ne trouve pas cela étonnant. Nous avons l’habitude de ce genre de choses ».
Arthur Caplan, responsable de la division bioéthique du centre médical de Langone de l’Université de New York, explique que son établissement procède fréquemment à des mesures visant à améliorer le bien-être des personnes mourantes quitte à enfreindre certaines règles. Il dit qu’il a déjà personnellement aidé des patients à obtenir de la bière ou une cigarette. Il poursuit en disant avoir déjà été témoin de l’arrivée de chiens dits « de thérapie » dans des maisons de retraites et ce, malgré l’interdiction de faire entrer des animaux dans ce genre d’endroits.

D’après un essai intitulé How Doctors Die rédigé en 2011 par Dr Ken Murray, une grande différence existe entre le traitement que les américains veulent avoir droit en fin de vie et celui qu’ils ont réellement… Au moins 80% des patients affirment refuser les hospitalisations et les soins intensifs, une volonté qui ne se concrétisera malheureusement pas dans la plupart des cas. »

En fin de compte, les médecins et les patients aspirent aux mêmes choses, à savoir : la dignité, la présence familiale et l’absence de douleur. Mais le problème d’après Caplan, ce n’est pas que ces requêtes soient refusées, mais que nous ne demandons pas suffisamment aux gens comme Hansen ce qu’ils souhaiteraient avoir avant de quitter ce monde.



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