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Le porte-avions français Charles-de-Gaulle navigue actuellement non loin de Gibraltar et il est attendu à Toulon, son port de base, dans une petite semaine. Avec plusieurs dizaines de malades atteints du Covid-19 à son bord. « Nous sommes en train d’élaborer les plans pour que les équipages et les avions rejoignent la terre, l’enjeu étant évidemment de ne pas libérer des gens contaminés dans la nature », indique le porte-parole de la marine nationale, le commandant Eric Lavault.
Une quarantaine de marins étaient déjà potentiellement infectés mercredi 8 avril, a indiqué la marine. Le service de santé des armées a commencé à tester l’équipage et les résultats seront disponibles vendredi. Le problème est que le ministère ne possède pas plus de tests que les autres administrations de l’Etat. Sur les 1 760 marins du Charles-de-Gaulle, seuls seront testés les cas suspects. « Nous communiquerons dès que possible en toute transparence dès que nous aurons les éléments », assure le commandant Lavault.
Le ministère se refuse à donner le suivi global des malades, dont le nombre a été évalué à 4 000 par un médecin militaire sur RFI, mercredi. Le porte-parole de la marine indique : « Nous avons 200 cas dans la marine. Mais n’avons pas de “cluster”, et pas de cas sur des bateaux actuellement déployés en opérations. » Il faut compter ainsi plusieurs dizaines de militaires contaminés chez les marins-pompiers de Marseille, et des malades parmi les équipages de navires à quai. Ainsi, à Toulon, une vingtaine de cas ont été repérés sur la seule frégate Lafayette, et confinés. Ils reprennent l’activité progressivement en respectant une quarantaine de vingt-et-un jours et non plus de quatorze jours, durée visiblement non suffisante, selon la marine. Les autres cas seraient disséminés, sachant qu’un secret complet entoure les sous-marins de la force stratégique.
« Sans masques et sans gants c’est compliqué »
Comment la contamination du navire amiral français, parti le 21 janvier en mission, a-t-elle pu avoir lieu ? Il y a quatre mois, l’épidémie avait commencé sans être visible. Depuis le début de la mobilisation nationale contre le coronavirus, et l’application des consignes de confinement mi-mars, les opérations militaires continuent, au risque assumé de la propagation. Et « nous avons les mêmes difficultés que tout le monde : appliquer les gestes barrière sans masques et sans gants c’est compliqué. On a fait ce qu’on a pu », admet le porte-parole de la marine.
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