De Tunis à Rabat, le double combat contre le coronavirus et les « fake news » – Jeune Afrique

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Dès le début de la crise sanitaire, les autorités marocaines, tunisiennes et algériennes ont fait le choix de la fermeté pour contrer les fausses informations qui circulent autour de la pandémie de Covid-19.


Depuis l’hospitalisation de René Trabelsi début avril, c’est son benjamin, Elie, qui est chargé de donner des nouvelles de l’ancien ministre tunisien du Tourisme.« L’état de santé de René Trabelsi est stationnaire et il est en train de recevoir les soins nécessaires dans une clinique à Paris », a-t-il écrit sur Facebook, lundi 6 avril, s’agaçant des informations erronées qui circulent, des « rumeurs humiliantes et contraires à toute éthique » pour « faire le buzz. »

L’épidémie de « fake news », c’est l’autre fléau que tentent de combattre les pays du Maghreb. Dès le début de la crise sanitaire, les autorités marocaines, tunisiennes et algériennes ont fait le choix de la fermeté pour contrer le phénomène. Le 27 février, alors que le royaume chérifien n’avait encore enregistré aucun cas de contamination, une première arrestation était effectuée à Tétouan. L’individu interpellé prétendait, dans une vidéo diffusée sur le web, que le Maroc avait enregistré ses premiers décès dus au Covid-19.

Depuis, de Souk Larbaâ à Tata, en passant par El Jadida, Essaouira et Marrakech, pas la moindre bourgade du royaume n’échappe à la vigilance de la cellule centrale de suivi et de veille numérique de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). Et tout le monde y passe : de la mamie star des fourneaux sur Youtube qui prétend que ce virus est une invention, au faux contaminé qui se filmait en train de terroriser les passants, jusqu’à ces inconscientes qui s’amusaient à faire une mauvaise blague au SAMU…

Dans le lot aussi, des figures de l’islamisme radical : le prédicateur Abou Naïm, qui a écopé d’un an de prison ferme pour avoir traité l’État d’apostat après la décision de fermeture des mosquées, ainsi que le fils du chef de file Al Adl Wal Ihsan, Ahmed Abbadi, qui a accusé l’État « de terrorisme », « d’enlèvement » et de « torture ». Au 6 avril, la DGSN avait communiqué sur l’arrestation de 82 personnes liées à la diffusion de fausses informations.

Législation ad hoc

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