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Les adhérents du Parti travailliste britannique ont désigné, samedi 4 avril, le centriste et europhile Keir Starmer comme nouveau chef pour succéder au très à gauche Jeremy Corbyn, avec pour défi de remettre sur les rails la formation d’opposition, affaiblie et divisée.
Keir Starmer, ancien avocat de 57 ans spécialisé dans la défense des droits de l’homme et responsable depuis trois ans du Brexit au sein du parti, faisait figure de grand favori face à Rebecca Long-Bailey, 40 ans, vue comme l’héritière naturelle de Jeremy Corbyn, et Lisa Nandy, 40 ans également, soutenue par le syndicat généraliste GMB, qui représente quelque 500 000 travailleurs.
Ont pu participer à ce scrutin les plus de 580 000 membres du Parti travailliste, les syndicalistes ou les adhérents de formations socialistes affiliées au Labour, ainsi que les citoyens ayant accepté de débourser 25 livres sterling (un peu plus de 28 euros) pour être enregistrés comme partisans.
Ils ont aussi eu pour tâche de désigner un nouveau chef adjoint du Labour : c’est Angela Rayner, chargée des questions d’éducation au sein du parti qui a été désignée, face à Dawn Butler, Ian Murray, Rosena Allin-Khan et Richard Burgon.
Perçu comme habile mais peu charismatique, Keir Starmer s’est engagé à remettre sur pied et à réunifier le Labour après sa pire défaite aux législatives depuis 1935, en raison notamment de la perte de bastions populaires traditionnellement acquis aux travaillistes.
La réunification s’annonce toutefois ardue tant les divisions sont nombreuses et profondes : sur la ligne radicale ou plus libérale que doit adopter le Labour, mais aussi entre eurosceptiques et pro-UE sur la question du Brexit ou encore sur la gestion de l’antisémitisme au sein du parti.
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