Honteux : Perpignan, sans attestation de déplacement, il est verbalisé en plein convoi funéraire

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Alors que le confinement des populations est imposé, les activités des services funéraires continuent sous restrictions. 

La période est restrictive en tout point. Menace du Covid-19 et confinement contraignent les familles des défunts à un adieu éternel étriqué. Les déplacements vers les cimetières, les lieux de crémation ou de culte sont limités, les rites religieux modifiés, et les cérémonies se déroulent en présence d’un cercle restreint d’intimes.

Reste, immuable, l’accompagnement des services funéraires auprès des proches endeuillés. “C’est difficile pour eux de ne pas pouvoir accompagner le défunt jusqu’au bout”, compatit Mickaël Faivre, conseiller funéraire et maître de cérémonie dans l’agglomération de Perpignan.

Nous ne sommes pas en contact avec le corps

Pendant les cérémonies, les personnels endimanchés sont protégés par des gants et des masques : “Les règles d’hygiène et de désinfection sont les mêmes. Les soins de thanatopraxie sont aussi pratiqués.” Que le défunt se soit éteint du Covid-19 ou non.

L’entreprise pour laquelle travaille le trentenaire a procédé aux obsèques de l’une des victimes de la maladie : “La mise en bière se réalisant immédiatement en milieu médical, le corps est recouvert d’une housse spéciale. Nous ne sommes pas en contact avec lui puisqu’il est directement installé dans le cercueil.”

Sauf que dans cette nouvelle ère de son activité, Mickaël Faivre vient de rencontrer une difficulté. 

Tolérance zéro

Ce samedi 28 mars, dans l’après-midi, à bord de son corbillard, il se dirige vers le crématorium de Canet. Au rond-point d’Auchan, à Perpignan, il est soumis à un contrôle par les forces de l’ordre : “Mais je n’ai pas mon attestation dérogatoire pour me déplacer. Pris par l’organisation de la cérémonie, je n’y ai pas pensé, je l’ai oubliée dans ma voiture de fonction. Je l’avoue à l’agent. Je suis en plein convoi funéraire, trois voitures de la famille du défunt me suivent. Je propose au policier de revenir plus tard avec le papier. On me prend ma pièce d’identité. Je suis quand même verbalisé de 135 euros d’amende.” 

“Je reconnais ma faute, concède le père de famille de 35 ans. Je veux juste prévenir les professionnels de la route, qu’en cette époque, c’est tolérance zéro. Pourtant je ne me baladais pas, je ne faisais pas mes courses. Je ne faisais que travailler. J’étais auprès d’une famille en deuil.”



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