Le gouvernement britannique critiqué pour le manque de tests et de ventilateurs

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Le ministre d’Etat Michael Gove, bras droit de Boris Johnson, lors d’une conférence de presse sur le coronavirus, le 31 mars, à Londres.
Le ministre d’Etat Michael Gove, bras droit de Boris Johnson, lors d’une conférence de presse sur le coronavirus, le 31 mars, à Londres. PIPPA FOWLES / AFP

Les critiques se multiplient contre le gouvernement britannique à mesure qu’il aligne confusions et ratés dans sa course à l’équipement contre la pandémie de Covid-19. Le Royaume-Uni a enregistré en une journée, mercredi 1er avril, 563 décès supplémentaires de patients atteints par le virus, nouveau record marquant une nette accélération de la pandémie et portant le bilan à plus de 2 000 morts dans le pays. Quant au gouvernement de Boris Johnson, lui-même en quarantaine après avoir été testé positif, il accumule les revers.

Idéologie mal placée ? Incompétence ? Voici six jours, Downing Street a confirmé ne pas avoir participé aux différents appels d’offres européens destinés à l’achat groupé de ventilateurs. « Nous avons nos propres fabricants, c’est un secteur où nous produisons nos propres efforts », avait expliqué un porte-parole du premier ministre. Or il apparaît que le NHS, le système de santé britannique, ne disposait alors que de 8 000 de ces appareils médicaux complexes et coûteux. Ils sont essentiels dans la lutte contre la maladie car ils permettent de prendre le relais des poumons défaillants chez les patients les plus gravement atteints.

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Jusqu’au 31 décembre 2020, durant la période de transition faisant suite au Brexit, rien n’empêchait pourtant le Royaume-Uni de participer à ces appels d’offres européens. Londres a d’ailleurs changé de version dès la révélation de cette bévue, le 26 mars : si le Royaume-Uni n’a pas participé aux appels d’offres, ce n’est pas par réflexe nationaliste, mais parce que le pays « n’a pas reçu à temps l’invitation pour se joindre aux quatre appels d’offres communs. […] nous n’avons donc pas pu y participer ». Des mails se seraient perdus ou n’auraient jamais atteint la boîte électronique de leurs destinataires.

Du côté européen, on s’étonne un peu. « Le Royaume-Uni est bienvenu s’il souhaite participer aux appels d’offres communs que nous lançons pour le compte des pays européens », a répété le lendemain un porte-parole de la Commission. « Ils ont eu plusieurs fois l’occasion de manifester leur intérêt pour ces appels d’offres », poursuivait le porte-parole de l’exécutif européen. Sur douze réunions du « Health security committee » au cours desquelles ont pu être discutés ces appels d’offres, le Royaume Uni était présent huit fois. A commencer par la réunion du 31 janvier, le jour où Londres a officiellement quitté les institutions européennes.

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