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Le discours prononcé par le président tunisien en marge de la réunion du conseil national de sécurité a provoqué le malaise et l’inquiétude.
Sur un ton de chef de guerre, Kaïs Saïed a tenté de faire le point sur la situation exceptionnelle engendrée par la pandémie du Covid-19 et de rassurer : « Nous sommes avec vous et nous mettrons tous nos efforts pour répondre à vos attentes et surtout à celles des plus démunis ». Mais très vite, il a troqué son costume de président fédérateur contre celui d’un va-t-en guerre et a fustigé d’abord le gouvernement : « Je ne nie pas les efforts du gouvernement, mais il y a des fautes qu’il faudra rattraper ».
Pour contrer les pénuries en produits de première nécessité, qui suscitent actuellement des mouvements protestataires dans les quartiers pauvres, le juriste invite à amender le Code pénal pour que les spéculateurs soient considérés comme des « criminels de guerre ». Il poursuit en estimant que les plus fortunés n’ont pas assez donné, prévoit que « celui qui est affamé revendiquera ses droits » et qu’il s’agit de « l’argent du peuple, il doit revenir au peuple ».
Pour le moment, les démunis se tournent vers l’État et réclament à Kaïs Saied de tenir ses promesses. Il s’était engagé, le 20 mars, à organiser, sous contrôle de l’armée, une distribution de denrées alimentaires à travers le réseau des écoles. Les destinataires attendent toujours.
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