En Chine, la fin progressive et très surveillée du confinement au Hubei

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Dans la gare de Macheng, dans la province du Hubei, en Chine, le 26 mars.
Dans la gare de Macheng, dans la province du Hubei, en Chine, le 26 mars. NOEL CELIS / AFP

Après deux mois de confinement total, la province du Hubei, épicentre du Covid-19, renaît progressivement à la vie. Depuis le mercredi 25 mars, les 56 millions d’habitants de cette province sont à nouveau autorisés à sortir de chez eux, à travailler et à se rendre ailleurs en Chine, hormis les 11 millions d’habitants de Wuhan, la capitale. Ceux-ci ne seront autorisés à se déplacer que le 8 avril. A l’exception notable, également, de ceux qui habitent Pékin.

Si des habitants du Hubei ont pu rejoindre la capitale mercredi – leur retour a d’ailleurs été très médiatisé –, de nombreux Pékinois qui étaient retournés pour le Nouvel An lunaire dans leur famille du Hubei fin janvier ne sont toujours pas autorisés à rentrer. A la fois parce que les trains sont pris d’assaut – les lignes aériennes ne sont pas rouvertes – et parce que la capitale entend maîtriser leurs retours.

Ces Pékinois originaires du Hubei devront d’ailleurs faire une quatorzaine à leur domicile dans la capitale avant de reprendre toute vie sociale. Dernière restriction : pour pouvoir sortir du Hubei – ou pour y entrer –, il faut télécharger une application avec un code QR délivré par les autorités indiquant, avec un code couleurs, en fonction du niveau de risque supposé du titulaire, si celui-ci est autorisé à se déplacer ou non.

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Si un certain triomphalisme a été perceptible lors de la visite symbolique, le 10 mars, du président Xi Jinping à Wuhan – cette ville où le Covid-19 a tué au moins 2 500 personnes –, les autorités semblent désormais plus prudentes. D’ailleurs, mardi 24 mars, Wuhan a connu son premier cas confirmé de coronavirus en cinq jours. Un médecin gastro-entérologue de 29 ans a été admis à l’hôpital avec une fièvre légère et d’autres symptômes, rapporte le site d’informations économiques Caixin. Il avait traité un patient asymptomatique dans une clinique le 18 mars, avant que ce patient ne soit lui-même testé positif.

Les cas asymptomatiques non comptés

Le cas des patients asymptomatiques est de plus en plus débattu en Chine, alors que les provinces ne déclarent quasiment plus aucun cas de transmission locale. La plupart des cas sont désormais importés de l’étranger. Après avoir changé plusieurs fois de mode de calcul, la Chine a décidé, début février, d’exclure de son décompte les cas positifs aux tests mais asymptomatiques. Pourtant, l’Organisation mondiale de la santé définit les cas de Covid-19 comme ceux testés positifs, quelle que soit leur situation clinique. Beaucoup de pays, dont la France, n’ont cependant pas les moyens de tester les patients asymptomatiques.

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