Voir ses parents mourir est un véritable enfer

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Dans un article bouleversant, une bloggeuse du nom de Christine Burke se penche sur le tourbillon de désespoir qui s’est abattu sur elle en voyant son père mourir. Face à une douleur malheureusement partagée par trop d’individus, prendre le temps de mettre des mots sur sa tristesse est un exutoire et peut-être même un moyen de faire son deuil. Grâce à son article partagé sur le blog Scary Mommy, cette femme nous transmet quelques-unes des leçons qu’elle a retenues en traversant cette expérience douloureuse…

Voir sa vie basculer du jour au lendemain n’est jamais facile, surtout lorsque ce changement inclut le décès d’un proche. Pour Christine Burke, le coup de massue s’est abattu sur elle le jour où elle a appris que son père était atteint d’un cancer en phase terminale et qu’il n’y avait plus rien à faire. Prise de court, cette femme qui se retrouve désormais petite fille face à la maladie de son père n’a d’autre choix que de voir l’homme le plus fort du monde à ses yeux se transformer progressivement en être frêle et affaibli. Dévastée par sa perte, elle prend le temps de partager sa douleur et d’exorciser son chagrin par la même occasion.

C’est un sentiment atroce et insoutenable

Apprendre la maladie d’un parent tout en sachant que celui-ci ne peut être guéri est probablement l’un des pires sentiments qui puisse exister sur Terre. En effet, être dans l’incapacité d’aider ceux qui nous sont chers nous tue plus sûrement que la maladie et relever la tête après une telle expérience requiert des efforts surhumains. Comme en témoigne Christine Burke, l’une des pires sensations qui puisse se manifester face à la mort prochaine d’un parent est l’angoisse constante du jour où il faudra apprendre la nouvelle dévastatrice.

Vous n’avez plus d’énergie

Aspect souvent négligé lors de la mort d’un parent, la vie de famille de l’enfant ou dans le cas présent de l’adulte en deuil ne se met pas en pause, loin de là. Christine Burke se fait un point d’honneur à nous le rappeler. En effet, pour les enfants eux-mêmes parents, les responsabilités de leur propre foyer s’ajoutent à un deuil qui pèse déjà très lourd. Cette femme également maman partage la difficulté de jongler entre des diagnostics médicaux douloureux et une vie de famille qui continue d’avancer malgré tout. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il faut profiter de l’instant présent car on ne sait jamais de quoi demain sera fait.

Vous réalisez que le mot « normal » a perdu tout son sens

Face à la peine et la frustration de sentir que les jours de celui/celle qui vous a donné la vie sont comptés vient s’ajouter la colère mêlée à un sentiment d’égoïsme que vous ne soupçonniez pas. En effet, vous vous retrouverez parfois à prier pour que cette personne qui vous est chère tienne encore le coup jusqu’aux vacances, seulement pour ne pas avoir à annoncer à vos enfants qu’ils ont perdu leur papi ou leur mamie. Notion « normale » ou complètement décalée, Christine Burke explique qu’il n’y a aucune constante à suivre face à la perte d’un proche et que les sentiments qui affluent dans notre cœur doivent être acceptés du mieux que l’on peut. Au final, c’est bien cela qu’on appelle faire son deuil.

Votre notion de la mort se transforme

Subir la mort d’un parent est, selon Christine Burke, une véritable prise de conscience. Assister aux derniers jours de son père et vivre ces instants douloureux à ses côtés lui a fait réaliser qu’un jour, ses enfants auront à traverser la même souffrance. Bien que ce soit une expérience traumatisante, cette femme souligne l’importance de rester fort et vaillant dans des moments aussi difficiles. D’ailleurs, c’est souvent dans des situations tragiques qu’une personne découvre sa capacité à être courageuse et à relever la tête.

Vous partez à la chasse aux souvenirs

Angoissés par le temps qui s’écoule et les moments qui s’envolent, les individus faisant face à la mort d’un parent se retrouvent souvent à se concentrer sur des détails anodins. Comme en témoigne Burke, ce sont parfois des choses complètement banales comme une manière de se tenir ou une façon de sourire qui s’ancrent inconsciemment dans notre cerveau, essayant ainsi de mémoriser tout ce qui nous relie à ceux qui sont sur le point de nous quitter. Sentiment destructeur et pourtant partagé par tous, s’accrocher aux dernières bribes de souvenirs est un mécanisme naturel opéré par le cœur pour se rattacher coûte que coûte aux derniers moments de la vie de ceux qu’on aime.



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