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Le dauphin du président Nkurunziza, Evariste Ndayishimiye, et le chef de la principal force d’opposition, Agathon Rwasa, s’affronteront dans les urnes pour la première fois le 20 mai prochain.
Il plane sur l’élection présidentielle du 20 mai un air de déjà-vu. Comme attendu, Évariste Ndayishimiye, porte-étendard du CNDD-FDD, la formation du président sortant, Pierre Nkurunziza, et Agathon Rwasa, chef de file du Congrès national pour la liberté (CNL), la principale force d’opposition, seront les deux poids lourds du scrutin. Leurs dossiers de candidature font partie des six retenus par la Commission électorale le 10 mars, avec notamment celui du premier vice-président, Gaston Sindimwo, qui représente l’Union pour le progrès national (Uprona).
Les deux hommes ne se sont jamais affrontés dans les urnes, mais leurs trajectoires se sont croisées à de multiples reprises – du maquis à l’arène politique – au cours des deux dernières décennies.
Deux anciens maquisards
Jeune diplômé en psychologie poussé à l’exil, Rwasa prend les armes dès la fin des années 1980. Alors qu’il se trouve dans le camp de réfugiés de Kigwa, en Tanzanie, il rejoint les rangs de la rébellion hutue du Palipehutu-FNL (Parti pour la libération du peuple hutu-Forces nationales de libération). Il y monte très vite en grade – jusqu’à en devenir le chef, en 2000 – et jouit d’une réelle aura auprès des combattants, tout en cultivant l’image d’un rebelle intransigeant, qui ne tolère pas la contradiction.
Sa mission n’était alors pas de discuter mais plutôt d’obtenir notre reddition
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