Donald Trump perd patience face au coronavirus

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Le président américain Donald Trump lors de la conférence de presse quotidienne sur le coronavirus, le 23 mars à la Maison Blanche.
Le président américain Donald Trump lors de la conférence de presse quotidienne sur le coronavirus, le 23 mars à la Maison Blanche. JONATHAN ERNST / REUTERS

Donald Trump s’impatiente. Après une nouvelle journée de déconfiture boursière, le président des Etats-Unis ne s’est pas arrêté, lundi 23 mars, au cours de sa conférence de presse désormais quotidienne sur le nombre de morts imputables au coronavirus enregistrés dans la journée et qui a dépassé pour la première fois la centaine dans son pays.
« Je veux que l’Amérique comprenne : cette semaine, ça va aller mal », a pourtant averti dans la matinée Jerome Adam, l’administrateur fédéral pour la santé publique (surgeon general).

Il s’est en revanche exprimé longuement sur la nécessité de mettre un terme au plus vite à la mise sous cloche de l’économie américaine, du fait de l’état d’urgence sanitaire, qui s’accompagne d’une explosion du nombre de chômeurs. Avant le début de cette crise, le président comptait faire campagne sur la bonne santé de cette économie dans la perspective de la présidentielle de novembre.

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« Notre pays n’a pas été construit pour être mis à l’arrêt », a déclaré lundi Donald Trump. « L’Amérique sera, à nouveau et bientôt, ouverte aux affaires. Très bientôt. Beaucoup plus tôt que les trois ou quatre mois que quelqu’un suggérait. Beaucoup plus tôt. Nous ne pouvons pas laisser le remède être pire que le problème lui-même », a-t-il assuré, reprenant comme il l’avait dans la nuit sur son compte Twitter la thématique développée dimanche soir par le commentateur britannique Steve Hilton sur la chaîne conservatrice Fox News.

Le président s’est lié les mains à court terme en décrétant il y a une semaine quinze jours de mesures de précaution exceptionnelles au niveau fédéral. Mais les dispositions les plus dures, et notamment celles de confinement, ont été adoptées par la suite, notamment en Californie, dans l’Etat de Washington et celui de New York, par les gouverneurs en place.

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« Cet arrêt économique total tuera des gens »

Lundi, Donald Trump a donné parfois l’impression de plus s’inquiéter des conséquences de ces mesures de précaution qui se généralisent ailleurs dans le monde que de l’impact du coronavirus sur la population américaine. Une nouvelle fois, il a rappelé le bilan meurtrier de la grippe, citant celui de l’épidémie en cours qui pourrait dépasser les 50 000 morts pour relativiser celui de la pandémie. « C’est beaucoup », a-t-il constaté.

« Et regardez les accidents de voiture, qui sont bien plus importants que tous les chiffres dont nous parlons. Cela ne signifie pas que nous allons dire à tout le monde de ne plus conduire de voitures. Nous devons donc faire des choses pour débloquer notre pays », a-t-il ajouté. Le milliardaire est indirectement en première ligne : selon le Washington Post, six des sept établissements hôteliers générant le plus de revenus au sein de la Trump Organization sont actuellement fermés du fait de la pandémie.

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