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L’architecture italienne est touchée au cœur. Vittorio Gregotti est mort dans la matinée du dimanche 15 mars, à l’âge de 92 ans, des suites d’une pneumonie liée au nouveau coronavirus, après avoir été hospitalisé à Milan, ont rapporté dimanche l’agence italienne AGI et le quotidien Corriere della Sera. Il était né à Novara le 18 août 1927. Son épouse, Mariana Mazza, est hospitalisée dans la même structure.
Vittorio Gregotti avait pris une part importante à la transformation de la ville de Milan en concevant, sous l’impulsion de Pirelli, le plan de requalification du quartier milanais de la Bicocca (2005), le plus grand projet de transformation urbaine jamais réalisé à l’échelle de l’Italie, au sein duquel il conçut, en tant qu’architecte, le Théâtre Arcimboldi. On lui doit d’importants bâtiments en Europe comme le Grand Théâtre d’Aix-en-Provence (1993), le centre culturel de Belem (2007), au Portugal, ou encore le stade Marassi de Gênes réalisé pour la Coupe du monde de football de 1990. Il avait, en outre, participé à la conception des installations olympiques de Barcelone pour les JO 1992.
Théoricien de l’architecture, il a écrit plusieurs livres (Inside Architecture, MIT Press, 1996, par exemple, ou Architecture, Means and Ends, University of Chicago Press, 2010) et laissé son empreinte en tant que commissaire de la Biennale d’architecture de Venise de 1975, où l’architecture était envisagée comme une extension du secteur des arts visuels. Parmi les nombreuses personnes à avoir réagi à la nouvelle de sa mort, Stefano Boeri, le concepteur des célèbres forêts verticales du quartier Porta Nuova de Milan, a salué « un maître de l’architecture internationale », qui a « écrit l’histoire de notre culture ».
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