le débat démocrate dominé par le coronavirus

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L’ancien vice-président Joe Biden et le sénateur Bernie Sanders se saluent d’un coup de coude, dimanche 15 mars à Washington.
L’ancien vice-président Joe Biden et le sénateur Bernie Sanders se saluent d’un coup de coude, dimanche 15 mars à Washington. KEVIN LAMARQUE / REUTERS

Alors que le caucus de l’Iowa, première étape de la course à l’investiture démocrate pour la présidentielle du 3 novembre, s’est tenu le 3 février, « Le Monde » lance son carnet de bord de la campagne. Un point quotidien, cinq jours sur sept jusqu’en septembre, avec les faits de campagne, les publicités politiques, les sondages, les cartes et les chiffres qui permettent de suivre et de vivre la plus importante compétition électorale au monde.

Initialement prévu à Phoenix, dans l’un des quatre Etats qui votera mardi, l’Arizona (avec la Floride, l’Ohio et l’Illinois), le débat a été rapatrié par précaution dans les studios de la chaîne CNN à Washington, sans le public qui contribue habituellement aux ambiances électriques. Les deux derniers candidats, Joe Biden et Bernie Sanders, se sont installés à la distance réglementaire de six pieds (près de deux mètres) l’un de l’autre, après s’être sobrement salués du coude.

Le débat s’est logiquement ouvert sur la crise sanitaire donnant l’occasion aux deux hommes de prendre immédiatement leurs distances avec le président des Etats-Unis. Alors que ce dernier consacre une bonne partie de ses interventions à la célébration de son action et de la compétence de l’équipe qui l’entoure, l’ancien vice-président et le sénateur indépendant du Vermont se sont tout d’abord adressés aux victimes de la pandémie.

« Mes pensées vont vers tous ceux qui souffrent du coronavirus », a immédiatement assuré Joe Biden avant que Bernie Sanders ne le suive avec la même empathie. « Nous devons faire taire ce président dès maintenant. Il est inacceptable de l’entendre déblatérer sur des informations non factuelles, ce qui trouble les Américains », a poursuivi ce dernier.

Ce dernier se trouvait dans une position délicate, dimanche soir. Il est distancé nettement par l’ancien vice-président en termes de votes déjà décomptés et surtout de délégués, sans perspectives claires de renverser la tendance. Il est victime d’un vote utile de la part d’une masse critique d’électeurs qui considèrent que Joe Biden est le mieux placé pour défaire Donald Trump en novembre. La menace représentée par le coronavirus a ajouté encore à la difficulté.

Souvent confus et balbutiant lors des derniers débats, Joe Biden s’est en effet posé en alternative à la gestion chaotique de Donald Trump, évoquant son expérience de vice-président confronté à des crises similaires, lançant avec force un appel à la mobilisation générale. « Nous sommes en guerre contre ce virus », a-t-il avant de répéter un peu plus tard : « c’est comme si nous étions attaqués. Dans une guerre, vous faites tout ce qui est nécessaire pour prendre soin de votre peuple. Tout ce dont vous auriez besoin pour gérer cette crise serait gratuit, payé par les contribuables américains ». Lorsqu’il a été interrogé sur le point de savoir s’il ferait appel à l’armée pour répondre à un problème de capacité hospitalière qui pourrait se poser rapidement, il a répondu avec fermeté et rapidité par l’affirmative.

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