La Syrie détruite et privée de la moitié de sa population

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Par Véronique Malécot, Delphine Papin, Francesca Fattori, Flavie Holzinger et Audrey Lagadec

Le pays, dévasté par huit années de guerre, a également perdu le contrôle d’une grande partie de ses ressources.



 

Des villes détruites

 

DAMAS
Le pouvoir a gardé sous contrôle le centre de Damas. Les combats se sont concentrés dans les quartiers périphériques et les faubourgs de la Ghouta orientale, avec une victoire des forces loyalistes en mai 2018 après un intense pilonnage. Au sud de la capitale, le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, devenu bastion de l’organisation Etat islamique (EI) en 2014, est massivement détruit par les aviations russe et syrienne. Il est repris par le régime en mai 2018.



RAKKA
« Capitale » syrienne des djihadistes de l’EI depuis 2014, Rakka est reprise en octobre 2017 par les Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par les Etats-Unis après quatre mois d’une violente offensive. Amnesty International comptabilise plus de 11 000 bâtiments détruits.



ALEP
L’armée rebelle conquiert les quartiers orientaux d’Alep à l’été 2012. Ce bastion stratégique de l’opposition devient aussitôt la cible de bombardements aériens qui s’intensifient avec l’intervention russe, à partir de 2015. Après six mois de siège, civils et combattants sont évacués d’Alep-Est en ruine, en décembre 2016.



Cartes réalisées avec l’aide de Leïla Vignal, maîtresse de conférences en géographie, Rennes-II

Sources : Leïla Vignal, « Produire, consommer, vivre : les pratiques économiques du quotidien dans la Syrie en guerre (2011-2018) », Critique internationale, n° 80, 2018 ; « La Syrie utile : éléments pour des solutions de sorties de crise », Fondation pour la recherche stratégique, 2016 ; UNOSAT ; FAO ; Liveumap ; Central Bureau of Statistics ; EIA ; Institute study of war ; Banque mondiale ; Le Monde

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